La civilisation repose sur deux grands enfantillages

Publié le par imagiter.over-blog.com

 

 

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Soit la consommation et la croissance. Deux flagrantes utopies. Deux sujets radicalement dépourvus du moindre sérieux. Encore moins d'une postulation à un futur durable. Un vide de propagande aberrant. Oui deux phénomènes endogènes que seul un bouleversement extérieur peut obliger au changement.

Croissance grotesque ? Dans un monde fini et limité, où la plupart des ressources ne sont pas renouvelables – baser une vie sociale sur une croissance infinie s'apparente à un obstiné déni du réel qui ne peut qu'avoir tort. Causer toujours plus de torts. Et faire se tordre, bientôt, dans la douleur toute la civilisation… Impossible de trouver un fondement MOINS SERIEUX à une civilisation Dans un monde fini la croissance ne peut être que finie, non cumulative et par conséquence non exponentielle, surtout pas infinie. Ca s'arrête à un moment, la croissance ne peut se poursuivre au-delà des limites terrestres. Avez- vous vu un arbre de 10 kilomètres de hauteur ? La pesanteur l'oblige à resserrer, raisonnablement, son expansion. Pour les humains, c'est très identique, une expansion exagérée annule toute possibilité même de se maintenir à l'état précédant juste la chute inéluctable. Par excès de pressions et de mégalomanies. La vie n'a pas, obligatoirement, besoin de nous. Nous oui, absolument. Si nous ne respectons pas la réalité et ses règles – nous disparaîtrons. La croissance fait partie de ces chimères d'autant plus toxiques qu'il n'est pas envisagé de voies alternatives…

En clair, la croissance comme SEUL moteur de la société est devenue l'expression d'une maladie mentale. Très proche d'un crime contre l'Humanité. Il est donc irresponsable "d'admettre" que cette bombe de folie puisse détruire la civilisation.

Endogène c'est que vous êtes enfermé dans votre fonctionnement, inaccessibles aux boucles de feedback, à la rétroaction positive, et que les informations, venant de votre environnement, ne peuvent dévier votre trajectoire devenue suicidaire. Il est reconnu que seuls des chocs puissants (tels des catastrophes) peuvent sortir "l'endogène" de son apathie monomaniaque…

C'est que, rarement une civilisation n'aura été basée sur autant de vents, de chimères, d'illusions, d'utopistes avenirs. Croissance c'est bien FUITE EN AVANT. Une course dératée hors du réel ? Puisque 100 % de croissance c'est la transmutation de ce monde dans un monde radicalement nouveau. Or si vous cumulez tous les taux annuels de 2 %, 4 % ou 8 % de taux de croissance, nous avons déjà fait le cercle complet plusieurs fois. Où sommes-nous sinon égarés dans des abstractions que les soi- disant élites fuient, dans une radicale lâcheté, puisque l'entertainment seul compte – plus vous vous amusez plus vous êtes  dits sérieux et adultes - et que la "non fiction" (le superflu) ce sont toutes les sciences, tous les savoirs techniques et les philosophies, politiques et arts qui en permettent l'utilisation holiste et responsable.

Des croissances qui ont UNE SEULE FOIS dépassée 100 % ne fonctionnent plus à partir de leur seul potentiel mais au total détriment de l'environnement vampirisé. C'est donc en détruisant le monde, en stérilisant l'environnement, en appauvrissant la biomasse, en rançonnant le futur, en consumant tout que tout sera "consommé" (gaspillé jusqu'à la dernière goutte) – oui que nous pouvons obtenir une aussi violente (et aussi peu naturelle) croissance. QUI FAIT TAN DECROITRE LA TERRE ET LA VIE. Opter pour l'holisme intégral de recyclages, de rééquilibrages, des permacultures – reste, encore, à notre portée. Mais exige un radical changement de mentalités – chasser les sales gosses effondrés des pouvoirs. Ramener la responsabilité au centre des décisions sociétales. Lier l'économie comme très subalterne à toute politique. Autogérés la liste des biens communs. Basculer dans la décentralisation mentale des règles de proximités, dites "hyper rationnelles". Et donc – affronter les folies furieuses en face : plus un seul aliment aux coûts exorbitants d'une tonne de carbone pour un gramme de produit trop superflu et aussi frivole que la délinquante publicité (qui ne paie jamais les pots cassés) en faisait le souteneur.

Ainsi, nous pourrons nous sortir des spirales destructrices des déficits, dettes par sous recettes fiscales, démentes collectivisations des pertes des frivolités et des esprits farfelus dits banquiers ou boursiers – qu'après avoir abandonné la dangereuse maniaquerie de la croissance. La pire utopie que l'Humanité ait jamais porté. Mais bien pour la REMPLACER par la pense de l'équilibre, de l'holisme d'acceptation des partages de vie, par l'insertion maximisante de l'espèce humaine dans la globalité de vie. Par l'usage optimal des recyclages et des processus anti-gaspillages (50 % en moyenne de gaspillages à la production alimentaire)…etc. bref, un fourmillement de comportements nouveaux (sans encore de noms…) qui suivra, automatiquement, l'abandon des folies "sans issues" du capitalismes…

Puisque plus de délire maniaque aux profits (pourquoi cela devrait toujours rapporter à quelqu'un – puisque si ça ne rapporte à personne ça rapporte à tous le monde), ce qui permet de réinternaliser les coûts que sont les profits et les revenus exorbitants (coûts pesant absurdement sur la production) – et donc de finir de nationaliser les pertes des dangers sociaux (spéculations en tête). Et de préférer le retour aux services (aux) publics avec retour à l'équilibre des besoins non prédateurs de l'environnement. Etc. vous enlevez (voir nos blogs à ce sujet) tous les concepts parasitaires du capitalisme – et vous parvenez à une situation congruente, cohérente et (équilibrée) respectant tous les équilibres nécessaires  la poursuite de la vie…En fait, cette complexité se résout simplement: vous tirez sur un concept et tout vient en même temps. De détruire toute crédibilité et sérieux dans un seul concept (croissance comme solution mécanique et ahumaine à tout) entraîne tous les autres concepts dans le même naufrage !!!

A partir du moment où, dans la Constitution, serait inscrite la "règle d'or" de "la croissance ne peut être considérée comme illimitée ni cumulative. Elle ne peut se poursuivre au-delà des limites terrestres. Dans ces conditions, à partir du moment où la croissance n'est plus infinie il ne peut plus être supporté de consommation suicidaire, péremptoire, faite en dépit du bon sens et si destructrice du futur de la société."

A partir du moment où la croissance n'est plus infinie il ne peut plus être consommé n'importe comment. La consommation ne doit plus tirer la croissance. La croissance des biens marchands doit passer bien après les nécessités de survie de la terre et de la vie. La consommation doit redevenir rationnelle, redevable de la moindre de ses ponctions sur les biens communs en rendant délinquances nombres d'actes de gaspillages du dangereux irresponsable qu'est devenu le consommateur (ce plouc arriéré de la Terre). La consommation est placée sous haute surveillance, comme grande délinquance antisociale effective…Quant à a la consommatopie (l'utopie farfelue de la consommation infinie) elle se voit, pareillement, reconnue comme un têtu déni du réel, un refus de voir la vérité en face. C'est une dangereuse chimère inaccessible : publicité, marketing et autre communication sont poursuivis en réparations par dommages et intérêts. C'est que, afin de garantir la survie de la vie et de la Terre - nous devons quitter de manière éclatante les aires de hautes toxicités où sévissent les esprits "endogènes". 

Seule une frange minoritaire de la société (11 %  ?) s'enfonce dans cette double utopie, soutenue par des politiques plus qu'irresponsables, ne pouvant absolument pas nous garantir le moindre futur "durable" en cette voie – c'est bien à nous la forte majorité (89 % ?) de les faire revenir sur terre, aux sens des mesures, du raisonnable et de la réalité "durable"…

Mais pas sans nous retourner sur le fait qu'une société puisse avoir été fondée sur le frivole et le farfelu, sur des utopies vraiment intenables et des choix sans aucun fondement réfléchi et sage !!! Et que depuis tant de décennies les décisions les plus graves pour nous ont toujours été prises par les individus les MOINS SERIEUX…

Avec la certitude que de seulement leur enlever le grain à moudre de leurs dérèglements, suffit pour les extraire, si simplement, des circuits de décisions…

 

Par conséquent.

Plus jamais de croissance infinie et d'irresponsabilisation toxique par la consommation !!!

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans sociéte

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