Le sens des proportions ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Le sens des proportions ?

9 millions d’humains morts par pollution de l’air ? Une des grandes causes de mortalités. Et ? Face à ce tsunami de morts, les médias ne se complaisent qu’à jouer à de vains records dans une insensibilité totale. Une presse-poubelle qui ne sert plus à rien  de fouiller ? Sauf que ? Un précaire se voit âprement poursuivi ? (voir la vidéo n° 1). Et pas ces 10 % les plus riches qui sont responsables de la moitié des émissions de CO2 dans le monde (plus t’es riche, plus tu pollues…). Disproportions ? Les grands responsables ne sont jamais poursuivis. Les non responsables, vu qu’ils subissent toutes les irresponsabilités des précédents, sont seuls persécutés ! Fouiller dans une poubelle devient une très grave atteinte à la propriété…propriété très étendue pour certains et bien trop limitée pour d’autres ! Droit de polluer l’air à outrance. Marché des « Indulgences » du passé…Traitements « social » des trop riches comme s’ils étaient de grands malades à ne pas…brusquer (faut pas les réveiller de leur sinistre utopie) : marchés de pollution. Mais oui vous pouvez largement abuser de vos prétendues propriétés. Tandis que le plus faible n’a même plus le droit à un minimum de respect pour…la dignité humaine…Toujours plus d’abus de positions-propriétaires malgré la Commission européenne qui continue – sinon aucune privatisation n’est possible – à prôner l’égalité de traitement des citoyens (parce que les services publics à but non lucratif, qui contrediraient la très fausse concurrence des monopoles des multinationales, ne …permettraient pas ce libre accès et ce traitement égal ?). Or – là se trouve, déflagration où toutes les privatisations deviennent illégales …puisque infondées en Droit. Le public l‘emporte sur le privé. Le privé prive PARTOUT D’ACCÈS les « publics », c’est lui le très « mauvais monopole » pas le service public !…

Parce que ?  Vous déversez des milliards de poubelles dans l’air. Rien. Vous fouillez une seule – ce qui ne dérange strictement personne – le châtiment de l’arbitraire des injustices – très illégitime en droit – s’abat. La cupidité sur sa PORTION fait perdre le sens des proPortions ? Remet même toute la société à l’endroit. Obligations de dignités. Obligations de traiter avec dignité les plus faibles : et sévérités immédiates envers qui manquerait à cet impératif moral. Le sens des proPortions oblige à réduire sa propre Portion ! L’égoïsme reste une agression antisociale…

Le-jour-du-dépassement-ou-comment-se-protèger-de-l'illusion-de-l'action-individuelle

Il ne manque qu’un acte chez les grandes majorités (celles qui ont voté contre la fausse Constitution européenne ou refusé si massivement de voter pour l’offre politique truquée aux dernières élections) : c’est l’union, l’unité, l’unification des différences afin de mettre fin à la désorganisation par le haut.

Les-décès-causés-par-la-pollution-de-l'air-sont-trois-fois-plus-nombreux-que-les-morts-combinées-du-sida-de-la-tuberculose-et-du-paludisme

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« On entend souvent dire que l’État est devenu trop grand en France. L’argument le plus courant est que « la dépense publique », exprimée en points de PIB, serait 12 points plus faible en Allemagne et aux Pays-Bas et 23 points plus faible en Suisse. On devrait néanmoins se demander, avant de chercher à imiter nos voisins [[surtout l’Allemagne avec des politiques très antisociales qui n’assurent plus son futur…]], si « la dépense publique » – telle que l’Insee la communique chaque année – est une bonne mesure pour estimer la taille des administrations publiques ?

Francisco-Vergara-quelques-idées-reçues-sur-la-dépense-publique

Les experts qui ont étudié la question en doutent. En 2004 déjà, dans un séminaire organisé par Eurostat, les statisticiens du Fonds monétaire international (FMI) prévenaient que « la dépense publique totale n’est peut-être pas un bon indicateur de l’ampleur des activités d’un Etat… On s’en sert usuellement, mais c’est probablement plus à cause de la facilité avec laquelle on trouve les données qu’en raison de sa pertinence » (Measuring the Size of the Public Sector, Keith Dublin, John Pitzer et Ethan Weisman, Eurostat-CEIES, lien vers PDF).

Plusieurs raisons expliquent cette confusion. Il y a d’abord le fait qu’on y inclut non seulement les sommes qui servent au fonctionnement du secteur public, mais aussi celles qui ne font qu’y transiter. En France, les trois quarts des dépenses de santé des ménages transitent par des caisses publiques. On additionne tout cela, et on appelle la somme obtenue « dépense publique ». Remarquons que l’Insee procède à cette addition uniquement pour les administrations publiques. S’il faisait de même pour les banques et les assurances, l’absurdité sauterait aux yeux, car les sommes qui transitent par ce secteur dépassent plusieurs fois le PIB ! »

Les mesures concrètes de la société ne sont jamais à la hauteur des décisions, bâclées, inadéquates, imposées, jamais discutées, elles démontrent que l’idéologie insensée domine . Surtout chez ceux et celles qui prétendent n’en avoir aucune. La société est vraiment désorganisée par le haut. Mêmes ses chiffres ne sont pas fiables. Les technocrates (ces incapables) supplantent les scientifiques et les vrais penseurs : nous voyons les désastreux résultats. Certains technocrates (qui ne comprennent donc pas la science qu’ils prétendent appliquer) se disent même experts !

Les-experts-internationaux-en-rien-du-tout

« En somme, notre expert international pantoufle douillettement en distribuant à des prix prohibitifs des discours bidons et des prédictions fausses. Mal joué (...) Yanis Varoufakis  (voir la vidéo)? Notre aimable et sémillant quinquagénaire qui, en son temps, déchaîna des passions dans toute l’Europe, en profite au passage pour noter que, discutant récemment avec Michel Sapin, alors Ministre de l’Economie et des Finances françaises, il apprit de la bouche de ce dernier qu’il n’était en rien économiste et n’avait aucune compétence dans le domaine, ce qui expliquera au passage très bien la position de la France en matière de négociations économiques au sein de l’Eurozone ou dans l’économie mondiale en général pendant qu’il sévissait à Bercy.

Si l’on peut comprendre la démarche un peu malsaine (mais commerciale) de certains magazines « people » de suivre les stars vieillissantes et nous narrer leurs déboires voire leur déchéance dans une espèce de schadenfreude pas très morale, on comprend mal la démarche lorsqu’ils s’appesantissent sur des reliquats démocratiques qui ne représentent plus qu’eux-mêmes et dont le passé témoigne largement des lacunes ou, carrément, des vessies qu’ils firent passer pour des lanternes. » Les médias fous demeurent de très grands accusés – s’en doutent-ils seulement ?

Améliore-ta-vie-pourrie-grâce-à-Nicole-ferroni-et-Sandra-colombo      (voir la vidéo)

Petit guide de survie à l’usage de ceux qui veulent survivre à la vie ! 70 % des humains jugent leur vie médiocre, banale, affligeante, voire les trois à la fois. Quoi de plus stratégique que de proposer un livre destiné à 4 milliards de lecteurs potentiels ?
Une chouette planète, des amis, du pognon, de l'amour, mais aussi de l'amour sans oublier un peu d'amour, voilà la recette parfaitement simple d'une vie réussie. Mais force est de constater que cette quête est souvent semée de bûches. -Pardon, mais on ne dit pas plutôt "embûches" ?-

C'est donc tout naturellement qu'il est venu à l'esprit de nos deux auteurs ou autrices, ou autaries, l'idée d'écrire ce petit guide de survie à l'usage de ceux qui veulent survivre à la vie même. Et comme l'illettrisme touche encore 2,5 millions de personnes en France, Nicole, dans sa grande bonté, a pris soin d'illustrer le tout afin de rendre son contenu aussi accessible que ludique**

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*** Sondage effectué in vitro sur 5 personnes, dont nous [[ le ludique restant, souvent à tort, le passe-partout qui rend tout si bêtement affriolant…]]

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La-si-délicate-transparence-patrimoniale-de-nos-si-peu-élus

Cette année et après le tsunami de « renouvellement » à l’Assemblée nationale qui aura vu une proportion inquiétante de députés transformer leur socialisme affiché en petite randonnée pédestre et d’autres à s’improviser politiciens, c’est ainsi qu’on découvre qu’une partie d’entre eux, normalement tenus de déclarer clairement leur patrimoine à cette Haute Autorité, n’ont toujours pas rendu leur copie.

C’est gênant. Ils avaient jusqu’au 21 octopardon 21 août.  Ce petit dérapage de deux jourspardon deux mois concerne maintenant 13 députés qui n’ont pas réussi à remplir les deux formulaires demandés. Comme il se doit, la Haute Autorité (et une petite partie de la presse pas trop endormie) a fourni quelques uns des noms de ces députés, dont font partie Alexandre Freschi, Jean-Claude Leclabart, Julien Borowczyk ou Sophie Errante. Notons la présence d’une « insoumise », Bénédicte Taurine, qui montre que les cerfas transparents ne passeront pas par elle.

« Cela peut paraître pour de la mauvaise volonté dans ces cas plus que de la malhonnêteté. Il y a une obligation de sérieux lorsqu’on remplit ces déclarations sur l’honneur, et beaucoup n’aiment pas avoir de comptes à rendre. » Volonté de ne pas vouloir rendre de comptes qui semble partagée bien au-delà de la seule Assemblée nationale française puisqu’on retrouve un problème équivalent au niveau européen : pour les députés européens, rendre public le détail de leurs dépenses et de leurs frais de fonctionnement constituerait une source trop importante de tracas pour eux et offrirait à la presse et aux groupes de pression un bien trop beau bâton pour les battre. A priori, on se demande bien pourquoi si nos députés sont aussi intègres qu’ils veulent le laisser croire »…[[ en tout, et dans les plus infimes détails, nous voyons le prétendu haut de la société perdre tous sens des proportions. Donc de la décence, de l’honneur, de la parole donnée, de la sincérité, du respect dû aux autres, du sens de l’équité et de la justice – bref, ils ne savent plus du tout vivre en société et ils le montrent. Immédiatement – nous devons leur retirer tous droits à prendre des décisions collectives, surtout celles des quasi 70 % de français-(e)s qui ne veulent plus jamais d’eux !]].

« Vraiment, qu’il est délicat de demander des comptes à ceux qui pondent les lois et peuvent, tous les jours, décider de ne pas s’y soumettre ! Rappelez-vous, d’ailleurs, que, jusqu’à récemment, la divulgation des données patrimoniales de nos élus était passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros. La transparence, oui, mais surtout pas pour eux…

>>>> **** Parce que…les...

……..    Premiers-de-cordée-Les-riches-sont-un-grave-fardeau-pour-la-collectivité

Protectionnismes ? « Les nations blanches se cadenassèrent. Chacune craignait plus que la mort de voir sa faim rassasiée par les produits des autres. Se défendre contre la concurrence et l’attaquer partout (p. 18 – René Barjavel – Le diable l’emporte, 1959). » Et comment ce protectionnisme rampant demeure ? « Elle ne perdait pas une occasion de rire, et riait même quand l’occasion ne se présentait pas (p. 134 – ibidem)…Quelle grave impolie cette occasion de ne pas se présenter. Cela ne se fait pas – la méthode va s’attacher à un détail tellement anodin, que le vain libéral (sans libéralités jamais) devenu…va partout se planter (ce à quoi nous assistons en très grand).

La-mode-occidentale-pioche-sans-arrêt-dans-les-créations-ethniques-d'ailleurs

 

"Les stylistes de la mode occidentale piochent sans arrêt dans les créations ethniques", estime Catherine Legrand. "Ils n'inventent rien, ils se servent et réinterprètent ce qui se fait partout dans le monde, aussi bien les formes que les couleurs. »Dans son dernier ouvrage "De la tête aux pieds", elle compile 300 accessoires du monde entier et d'époques diverses, pour un voyage du Japon au Pérou, en passant par Madagascar et la Finlande, qui souligne l'universalité de ces créations. 

"A l'origine de tout accessoire - mais aussi vêtement -, il y a toujours du fonctionnel et des contraintes", nous explique-t-elle. "Le pêcheur, comme le postier, a besoin d'un sac pour travailler. La technique est fonction des matériaux disponibles : en Chine ou en Inde, on ne tanne pas le cuir, du coup les chaussures sont en bois, en osier ou en couches de chanvre. En Amérique latine, à l'inverse, on a surtout de la laine..." Témoignage ?

Lorsque nous étions à Istanbul, une maison du cuir de bonne réputation nous confirma ceci : que de grandes maisons de coutures parisiennes venaient s’approvisionner chez eux avec la spécification de ne poser absolument aucune étiquette, aucun traçage d’origine. Et, qu’ensuite, il avait été vérifie qu’elles cousaient directement leur propre marque sur les vêtements de cuir. Comme si c’était leurs propres créations. Au Caire, dans une parfumerie d’ancienne tradition c’est ceci, aussi, que nous apprîmes : que des parfumeurs français venaient leur prendre en assez grandes quantités, leurs essences de parfums si bien distillées. Afin d’accélérer le processus de conceptions de parfums nouveaux. Omettant d’informer de la part significative des parfums égyptiens dans leurs…créations dites inédites. Etc. Et ce paternalisme de supériorité (qui se profile dans des comportements aussi peu…supérieurs) se retrouve un peu partout. Il ne s’agit pas de la France en particulier, mais de l’Occident (la France c’est à cause de la réputation du luxe bien de chez nous, que ces petits faits sont cités !) mais ce sont ces comportements si…inconscients de post-colonialisme. Vraiment trop dérangés ! Cette conviction si déplacée d’avoir des qualités, voire un aura, que les autres continents ou pays n’auraient point. Et que, les positions ainsi acquises, permettent d’agir avec de larges abus à la marge. Qui ne se départit pas de son sens des proportions ne marchent jamais dans ces travestissements : les qualités sont mondiales et les « grands noms » ne prouvent jamais qu’ils possèdent la vraie « qualité ». Juste qu’ils paient minablement pour un com’. Sommes-nous arrivés à l’âge où qui paie pour une publicité se déconsidère ? Avouant que son produit seul ne peut convaincre de sa qualité intrinsèque. Qu’il faut la drogue des publicités afin d’enfumer la réalité concrète ?

 

y-a-t-il-encore-des-pilotes-dans-la-mode-?

Oui, c’est pourquoi ? Comment les directeurs artistiques, les stylistes et les merchandisers ont enterré les grands couturiers et menacent la création dans les maisons de mode ? Partout la médiocratie expulse la qualité, la fausse monnaie de la déchéance capitaliste chasse les véritables valeurs. Comment reconnaitre ? Facile, ils/elles n’ont que de l’arrogance démesurée, des voix de têtes et une inculture abyssale à… « offrir en partage »

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Plaidoyer-pour-un-monde-plus-juste-et-plus-durable

« Alors que la France s’est dotée d’un ministère de la transition écologique et solidaire – son titulaire, Nicolas Hulot, mettant ainsi en avant le lien consubstantiel qui unit à ses yeux protection de l’environnement et justice sociale –, de consacrer un essai aux « insoutenables inégalités » peut sembler labourer un terrain déjà défriché. Il n’en est rien.

Lucas Chancel, chercheur en sciences sociales, codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales de l’École d’économie de Paris, chercheur senior à l’Institut du développement durable et des relations internationales et enseignant à Sciences Po, déploie, dans cet ouvrage, une réflexion dialectique sur l’articulation complexe, conflictuelle, mais potentiellement féconde, de la sphère environnementale et de la sphère socio-économique. Surtout, loin de s’arrêter au postulat frauduleux d’un monde plus équitable est aussi plus durable – et réciproquement –, il ouvre quelques pistes vers un futur plus désirable et plus vivable, parce que réconciliant cette double exigence.

« Les inégalités environnementales et économiques entretiennent en réalité une relation qui s’apparente à un cercle vicieux [[les vicieux étant bien ces trop riches qui polluent infiniment plus que les autres…]] », écrit d’emblée l’auteur. Cela, dans les pays du Nord comme ceux du Sud. A des degrés relatifs, riches et pauvres n’y ont pas le même accès aux ressources naturelles, eau, alimentation ou énergie utilisée pour se nourrir, se chauffer, se loger, se déplacer, se soigner ou s’équiper en biens de toutes sortes. Exprimée, dans une simplification propre à frapper les esprits, en kilowattheures (kWh) d’énergie consommée, la ségrégation est flagrante. Un Français faisant partie des 10 % de citoyens les plus modestes a besoin de 70 kWh par jour, moitié moins que la moyenne nationale et 3,6 fois moins que les 10 % les plus fortunés – mais 25 fois plus que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ! Un Indien à très faible revenu se contente, lui, de 4 kWh – à peine plus qu’un chasseur-cueilleur. »  …,son empreinte écologique est un MODÈLE à suivre. Alors que celle d’un trop riche atteste d’une saleté…repoussante ! A ne surtout pas suivre. Qui a conservé les sens des proportions ne commet jamais de fautes en société. Perçoit instantanément les gigantesques fautes de goûts des rustres capitalistes. Et dessinent mêmes les grandes solutions …

Le-manque-dangereux-de-grands-changements-c'est-la-cause-des-causes-:-la-peur-du-vide

 

« Dans la période où je lisais des bouquins théoriques sur le théâtre, j’avais été très marqué et transporté par L’ESPACE VIDE de Peter Brook. En substance : pour que quelque chose de neuf puisse advenir, il faut toujours un espace vide [[ ce qui n’est pas de la destruction créatrice, cette idiotie, mais une connaissance profonde des forces et des formes…L’idéologie hyper toxique du libéralisme est un trop plein insensé qui ne permet pas de libéraliser le moindre espace vide…]].

Des années plus tard, en réaction au bordel intégral qu’est ce monde, je suis constamment au contact des concepts d’entropie et de néguentropie et je scande au quotidien la quantité d’énergie incroyable contenue dans le moindre objet inutile et/ou oublié ou encore dans ce type d’objet qu’on garde soi-disant parce qu’on ne sait jamais, ça pourrait servir un jour. (Je dis soi-disant parce que la vraie raison est notre peur du vide, de l’improvisation, de la spontanéité et de l’inconnu comme défis…)​

Car le déséquilibre est total : les gens sont obnubilés par le fait d’ajouter, d’ajouter et d’ajouter encore et toujours [[ ce pourquoi l’argent sale est devenu une compulsion maladive !]]. Enlever, retirer, faire disparaître leur coûtent énormément. Nous ajoutons un milliard de fois plus que nous retirons. (Je dis ‘un milliard’ pour donner une idée mais ce n’est pas tellement chiffrable et c’est sans doute beaucoup plus). Et les gens ont un milliard de fois plus l’impression de travailler, d’œuvrer, de faire quelque-chose d’important s’ils font apparaître une chose qui n’était pas là quelques instants auparavant (y compris des objets virtuels). Faire apparaître un objet inutile nous paraît in fine toujours plus utile que de ne rien faire apparaître. Passer du temps à enlever, retirer, faire du vide coûtent tellement aux gens émotionnellement que cette activité est terriblement rare. Pour beaucoup cette activité intervient uniquement pour éviter l’étouffement morbide, quand ça déborde tellement qu’ils ne peuvent plus faire un pas ou qu’ils ne retrouvent vraiment plus rien. Pour beaucoup passer constamment 15 minutes à chercher un objet est la normalité, c’est seulement quand ce temps passe à 1 heure qu’ils se décident (parfois) à réagir…

Il faut dire que l’anti-loi de l’argent va également dans ce sens, dans celui de LA PRODUCTION qui tourne à…vide. Produire, produire, produire. Ajouter, ajouter, ajouter. Créer, créer, créer ! Malheureusement, dans l’enfance, c’est quand nous faisions apparaître quelque-chose (et non l’inverse) que nous récoltions des félicitations et l’émerveillement de nos proches…Pensons un instant à tout le bien (moral) dont nous entourons le mot et l’idée de CRÉATION. L’idée de CRÉATION nous fait devenir l’égal de Dieu qui créa le monde, le ciel et la terre (Genèse). Dieu, c’est le créateur ! Pour être quelqu’un de bien (qui se rapproche de Dieu), il faut donc créer ! Si tu œuvres pour faire disparaître : tu es soit invisible, ou plutôt carrément le méchant du film, tu es tout comme la faucheuse ! Tu es l’inverse de Dieu qui, lui, est créateur ! Si Dieu est le créateur, qui donc est le dé-créateur ? Satan ?

Et si, reprenant Peter Brook, Dieu était plutôt celui qui avait justement été capable de faire du VIDE, de la place, afin que quelque-chose puisse advenir ? Avec ce changement de point de vue : le vide est premier ou à minima en équilibre parfait. Dans ce point de vue, l’œuvre extrinsèque surprenante et improbable pourrait bien être le vide plutôt que le plein. Ne dit-on pas d’ailleurs que la nature a horreur du vide (et cela constitue des lois physiques bien réelles) ? Or Dieu n’est pas la nature ! Dieu est celui qui a été capable de créer le vide dont avait besoin la nature. La nature (la matière) avait besoin de se repaître de vide pour croître et Dieu la lui fournit. Dieu est certes le créateur, mais créateur du VIDE nécessaire  (donc peut-être le dé-créateur)!!! Ainsi, si nous voulons vraiment suivre Dieu, nous devons augmenter notre capacité à créer du VIDE [[ dans le sens de respecter tellement autrui – qu’en tout nous lui faisons de la place. Dans tous les actes nous concevons toujours sa présence. En nous, le sens du collectif, donc des vraies proportions, domine largement. Faire de la place c’est combattre notre égo et le « vider » du lieu destiné à tout le monde…]].

Mais les gens développent mille et une techniques psychologiques afin de s’autoriser à ajouter et puis à conserver : il faut remplir à tout prix. Tout l’espace. Imaginons quelqu’un de désœuvré, de désorienté, mais qui se sent poussé à l’activité par la société ou par ses proches. La probabilité pour qu’il concentre son énergie dans une action visant à faire du vide, à retirer, à faire disparaître est quasi-nulle. Nous avons un mal fou à nous échanger pour du vide, nous cherchons constamment à nous échanger pour du plein, à faire émerger quelque-chose de VISIBLE, de CONCRET, qui va S’AJOUTER, que l’on va pouvoir MONTRER. Quitte, dans de très nombreux cas, à mettre sur pied n’importe quoi, d’inutile et d’encombrant, voire de dangereux : le simple fait de pouvoir montrer au autres qu’on a su ajouter et remplir, que l’on a été créateur, nous rassure.

Chacun, dans son domaine, passe sa journée à remplir : on en met littéralement de partout. Pensons aussi à ce vieux mépris de classe envers « la femme de ménage »… alors que si cette personne ne réalisait pas cette œuvre, rien ne pourrait advenir ensuite. Qui est Dieu, hein ?! Pire que des objets inutiles, beaucoup peuvent rester des mois et des mois, voire des années, avec toutes sortes d’encombrants et de déchets devant leur porte, dans ou autour de leur habitat. Au bout d’un moment, ce type d’objet s’ancre dans le paysage comme un rocher ou un arbre, on ne les voit plus. Ce pot de peinture vide dégueulasse et toxique, cette caisse en plastique cassée, cette visseuse en panne, cette vieille peluche, ce lustre débranché, cette chambre à air, ce gobelet en plastique, cette boîte de clou rouillés, ce bouchon de feutre par terre, cette éponge usagée, ce porte-manteau cassé, ces bris de verre, ce vieux hamac tout pourri, etc. etc. (x 999999) resteront à la même place pendant quatre ans, voire même dix ans.

Pourquoi toute cette merde est tellement fixe ? Pourquoi même quand on se décide à faire du vide pour éviter l’étouffement ou l’empoisonnement, ça revient ensuite si vite ? Apparemment, nous avons une abyssale peur du vide (= à la peur de la mort ?) couplé à un besoin de remparts et de régressivité placentaire. Nous avons une tendance à nous enfermer dans une bulle d’objets [[ceux qui rendent si…insensibles, donc insensés…]]. En ce qui concerne les choses vivantes, c’est un peu pareil et là, c’est très confortable, nous avons la morale de notre côté : en nous posant comme les ennemis de la mort et du crime, nous obtenons le droit qu’on ne touche absolument à rien. Si l’homme ne touchait pas régulièrement la limite physique pour sa survie de ce comportement il continuerait à l’infini : il baignerait dans un océan infini d’objets, d’animaux, et de plantes.

On peut petit à petit comprendre que nous manquons justement cruellement de DESTRUCTION et que si nous avons le sentiment de nous détruire, c’est que, paradoxalement, nous nous arrêtons jamais de CONSTRUIRE, d’échafauder, de mettre au point, de créer. Jamais nous ne créons le vide nécessaire à la nature pour qu’elle reprenne ses droits comme Dieu le fait. Si notre environnement est DÉTRUIT, c’est parce que nous ne savons pas arrêter notre frénésie créatrice ! Nous nous détruisons car nous avons un problème avec le vide, avec l’épuration, avec la disparition. Nous nous détruisons parce que nous construisons sans cesse.

Bien-sûr le parallèle vient vite avec les notions de silence, de jeûne, et d’immobilité (qui sont seulement d’autres versions du vide). Nous sommes inondés par les Bouddhismes Marchands…d’objets, alors que nous sommes aux antipodes de la base de l’équilibre présent dans le Yin et le Yang. La vie est en équilibre avec la mort, le plein avec le vide, la parole avec le silence, la nourriture avec le jeûne, la veille avec le sommeil, le mouvement avec l’immobilité etc. etc. Yin et Yang.

Et si le mal premier de l’humanité était notre incapacité au vide, à nous taire et à nous arrêter ? (Et c’est aussi pourquoi un terrain constructible est en fait un terrain destructible…). » Les quantités ne sont surtout pas…la vraie vie !

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Ce périple nous fait prendre conscience à quel point LA VALEUR A CHANGÉ DE BORD : le plouc capitaliste, arriéré borné et qui ne veut rien savoir, aura perdu toutes les QUALITÉS – qualités ? ce qui fait de la vie une extase et du caractère un épanouissement si paisible – il se sera précipité sur tout ce qui n’a…aucune valeur (du point de vue existentiel, moral, esthétique et…humain), et aura quasiment détruit la planète par effractions…juste pour récupérer « l’or des fous » (ce qui brille trop ne vaut, souvent, rien – le vide et l’invisible « contiennent » les valeurs qui durent…). Sa culpabilité de dangereux incapable est devenue écrasante !.

Déjà, son incapacité à vivre NORMALEMENT n’est plus à démontrer (le bourgeois est bien un détraqué, un déviant, une anomalie de la nature…complètement inapte à devenir « humain », tout plein de soins pour les autres…). Et donc ? Les pauvres si diffamés VIVENT, toutes et tous (avec plus ou moins d’intensités), les qualités inépuisables. Vies intérieures – pour certain(e)s d’un luxe …inouï, extases journalières, densités de ressentis incroyables, temps ralentis et qui permettent de savourer la saveur des savoirs, journées pleines et grands amours dans les cœurs

… les seules vies « réussies » - qui n’ont absolument rien à cacher, à cacher dans les enfers défiscaux – oui, les seules vies « réussies », tellement plus « belles » que tous les films réunies, sont celles qui « reçoivent » les plus hautes valeurs et les plus rares qualités (désormais inaccessibles à la grave régression capitaliste), au point que les seules vies « réussies » …

…….soient celles des pauvres, ces humains de très grandes qualités, oui.

 

…........……(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Faire de dessins ramène tout à des proportions très honnêtes. Manque que le fait que les riches soient bien nombreux que les pauvres – il faudrait donc agrandir encore plus leurs insupportables…incivilités. Qui prouvent à quel point, ces riches ne savent vraiment pas vivre en société : ils étalent leurs cupidités partout. Vraiment, quels désordres négligés !

Faire de dessins ramène tout à des proportions très honnêtes. Manque que le fait que les riches soient bien nombreux que les pauvres – il faudrait donc agrandir encore plus leurs insupportables…incivilités. Qui prouvent à quel point, ces riches ne savent vraiment pas vivre en société : ils étalent leurs cupidités partout. Vraiment, quels désordres négligés !

Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Le sens des proportions ?
Une économie Monopoly donc unilatérale et qui refuse toutes concurrences dans son monopole profondément illégal ?

Une économie Monopoly donc unilatérale et qui refuse toutes concurrences dans son monopole profondément illégal ?

où serait le partage redistributif ?

où serait le partage redistributif ?

apprendre vraiment les proportions....

apprendre vraiment les proportions....

Le sens des proportions ?
Tant de disproportions détruisent la vie de tout le monde : dans ces conditions qui irait « jalouser » un riche ? Trop à côté de la plaque planque, ce genre d’irruption hirs sol et déconnectée de tout réel ?

Tant de disproportions détruisent la vie de tout le monde : dans ces conditions qui irait « jalouser » un riche ? Trop à côté de la plaque planque, ce genre d’irruption hirs sol et déconnectée de tout réel ?

toujours faire la gueule et exhiber de la hargne afin de masquer la carence de la vraie qualité ?

toujours faire la gueule et exhiber de la hargne afin de masquer la carence de la vraie qualité ?

ou bien… ? Le directeur artistique Olivier Rousteing au défilé prêt-à-porter printemps-été 2017-2018 de Balmain, le 28 septembre 2017 à Paris. © François Guillot / AFP.

ou bien… ? Le directeur artistique Olivier Rousteing au défilé prêt-à-porter printemps-été 2017-2018 de Balmain, le 28 septembre 2017 à Paris. © François Guillot / AFP.

Cité pleine de l’espace vide

Cité pleine de l’espace vide

l’espace s’espace

l’espace s’espace

Le sens des proportions ?

Rouen : un homme jugé après avoir volé de la nourriture dans des poubelles

Petit guide de survie à l’usage de ceux qui veulent survivre à la vie !

V for Varoufakis | NEO MAGAZIN ROYALE mit Jan Böhmermann - ZDFneo

Quelle proportion tout cela va prendre ? Prenons donc nos dispositions…oui nos positions pour les transpositions…Les techniques ? Dessin Leçon 3…Les proportions humaines.

Les pourcentages et proportions : formule magique.

Tracé régulateur sur le rectangle de divine proportion utilisé par les peintres (ex Titien) dans la composition de leurs œuvres.

Le marché automobile, mesuré en pourcentages (%) et proportions (ECONOMIE).

proportions en… ludique...

Jeudi d'Acrimed : le journalisme d'investigation (1/3). Avec Fabrice Arfi et Henri Maler. Fabrice Arfi : "Il n'existe pas de journalisme d'investigation"

Anne-Sophie Girard - Le sens des proportions des filles

perte du sens des proportions en live...

Oscar Sisto - Peter Brook et l'Espace vide

Publié dans Victoires**

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