La misère ce n'est pas par manque de richesses mais par manque de partages

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Lorsque vous dégainez "mais combien ça va coûter ?" devant tout projet de progrès collectif, vous avouez vous opposer, frontalement, au partage…Une étude a permis à la question "Etes vous pour la suppression de la misère ?" de dépasser les 90 %   (93 %). L'écrasante majorité est donc "pour" et, cependant, la misère augmente…comment tant de volontés convergentes obtiennent un résultat si inverse à son affichage ?.,  son

Justement à cause de l'erreur dramatique sur "la misère ce n'est qu'un manque de richesses" !!! Ce qui permettrait de se débarrasser vite fait de ce problème de si mauvaise conscience !!! Mais n'est guère réaliste du tout : qui a pratiqué un peu les budgets des grands organismes, internationaux ou non, sait que leur empilements d'affichages, les effets d'annonces qui peuvent s'y greffer, etc – subissent la règle du taux d'attention rémanent…les budgets des très pauvres sont toujours rognés, dépecés, détournés (réorientés !), diminués ou fragmentés…c'est qu'on les veut si loin de nos yeux…

Malheureusement, la plupart de nos concitoyens se "contentent" d'un effet d'annonce – dire c'est ne pas avoir du tout à le faire – et leurs manques de ténacités et d'insistances restent très défavorables aux plus faibles…combien des fonds de départ restent-ils ? Oui, à cause de l'avidité ( jamais réfrénée ni contrecarrée, voire condamnée !) des trop riches que reste-t-il donc de ces aides destinées à abolir la misère ? La facilité financière avec laquelle pourrait être annulée la misère représente des sommes si dérisoires dans le gigantesque gaspillage irresponsable du capitalisme – que vraiment ce n'est jamais une question d'argent. Comme la plupart des problèmes contemporains, le dysfonctionnement des mentalités "tout fiance" provoque des problèmes qui n'existeraient même pas si ces esprits "globalement incompétents" étaient remis à leur place !!! Le coût ? 1/ 10 du budget des armes sur 1 an (et, ensuite, le coût ne représenterait même pas 1/ 200 ème !), le 1/4 de la pub pour les adolescents, le 1/3 de la nourriture pour animaux de compagnies, etc…bref, un coût si anodin que c'est bien un crime collectif contre l'Humanité que de n'avoir toujours pas aboli la misère !!!

En conséquence, la misère ce n'est pas, essentiellement, par manque de richesses.  Mais bien par manque de partages – ce qui signifie une mentalité collective EDUQUEE pour (d'où un PIH produit intérieur d'humanité déplorable, une arriération barbare inexcusable !!!). Ainsi, que si peu d'esprit soient, naturellement, dans le non gaspillage signe "un déficit collectif de partage" dramatique. Tout gaspillage est un clair pillage. Toute fin de gaspillages augmente tous les revenus mais, surtout, ceux des plus pauvres…Tout gaspillage représente donc le refus plus que malpoli d'apprendre à partager. Les humains sont si nombreux que la mise en place de très peu d'efficaces dispositifs anti- gaspillages – ne demanderait pas plus que de quelques minutes par jour. Maximum.

1 -- L'idéal demeure "la maison du don" où qui a des besoins non actuellement couverts pourrait rencontrer directement qui veut aider à la réponse à ces besoins vitaux. Le taux de retour sur demande dépasserait les 80 %.

2 --- Pour la nourriture des lieux de dépôts (qui pourraient être aussi ces "maisons du don" !) permettraient à divers participants – magasins, restaurants, particuliers – de déposer un ensemble d'aliments sécurisés, par dates de péremptions, frigidaires ou produits cuisinés au maximum la veille…des études à New York ont permis de vérifier qu'un tel dispositif permet de résoudre, avec le plus de diplomatie pour tout le monde, l'horreur indéfendable de "mourir de faim près d'une poubelle pleine".

3 -- Les produits agricoles, de la production à la distribution, peuvent connaître de gaspillages entre 30 % et 55 %…par brûlages, mélanges au pétrole, épandages, etc. A cause, uniquement, des prix. Ne rien donner, ne rien partager, tout détruire et saccager – c'est donc le "bon" prix (qui coûte donc toujours tellement plus que sa valeur nominale !!!). Tant que nous ne sortirons pas de la maladie mentale "profit" (tout gain se fait toujours au détriment de quelqu'un, mon profit n'est qu'un coût comme un autre, etc) la misère subsistera près de tas d'or énormes… La solution demeure d'enlever les produits agricoles aux prix flottants, de les insérer dans les biens vitaux à prix protégés. Plus aucun avantage à détruire votre récolte qui ( par indexation sur un prix d'une année x), saurait, dans une fourchette, assez bien le montant recevable. Qui serait d'autant plus diminué que vous détruiriez de cette moisson…D'autres produits seraient insérés dans ces "biens vitaux"…

4 – Afin de revenir à la "la maison du don" où des centaines de projets viennent déjà s'accrocher – songez à l'outil pédagogique, au vivier des expériences, au comparatif des méthodes, à la diversité exponentielle des idées intégrables, etc…   Entre le jeune enfant, invité à garnir sa "boîte à donner" de tout ce dont il n'a plus besoin. Habitudes qui pourraient lui rester toute sa vie. Ou bien l'ado qui peut passer quelques heures à des "ramassages thématiques" ( besoins en boissons non alcoolisées, petits meubles, couvertures, matériels scolaires, etc). Encore, le participant à des sites internet du "seconde main gratuite", recensions, comme il en existe déjà, de tous vos matériaux et produits d'occasions destinés à les offrir, etc…l'imagination seule peut venir à bout de tous les systèmes de partage accessibles sans quasiment d'efforts à chacun-e d'entre nous…Etc…

Alors que TOUT autour de nous est destiné à nous apprendre le parage – la Nature nous offre gratuitement tous ses biens et si nous veillons à leur renouvelabilité ceci pourrait encore durer.
Le vocabulaire en général induit le partage, depuis la conversation, jusqu'à un de ses résultats l'associé-té, la société des associés établie sur contrat accepté des parties…en passant par le mot "part", votre part, leur part, notre part ou ma part – chacune de ces parts signe qu'il y a bien eu "partage" des parts (résultats!) . Partir c'est porter sa part avec soi. Répartir c'est chaque part qui reçoit les effets de ce partir décisif. Chacune des réparties, elles–mêmes, réparties dans le dictionnaire !!! La forme (in-forme) du partage reste donc immense dans notre civilisation…

Ce n'est pas parce qu'il existe une minorité de pillards, de fraudeurs avides du "profit" toujours si gangstérisé, d'anti"associé-tés" qui nient la démocratie, la valeur individuelle, le respect dû à toute vie, etc…pour tenter d'inoculer leur venin, celui de la religion prophétique capitaliste !!! Par rapport à l'héritage du partage – ils semblent de peu de poids !!!

    C'est par la mentalité non les moyens – que disparaîtra la misère…
 Si vous vouliez déjà "partager" les discussions– vous le sauriez depuis longtemps !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
 (à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Où trouver encore du sérieux ?"***, onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  encore, onglet 4 "L"anti-communication, comment ça fonctionne ?" onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui a détressé les détressés ? etc), onglet 2.
Résistances au changement      Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
*** Afin de le vérifier, à loisir, songez aux blogs une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres" du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 ou  "Les banques doivent faire leur travail" du 25 septembre 2011 (en écho le 21 janvier 2012***d’André Orléan « Que les banques fassent leur métier »***, Le Monde, p. 6 « culture & idées »…)…et les plus récents" "Strictement aucune augmentation des dépenses en France !!!", "Plus tu prends aux autres plus tu les enrichis !!!", "L'unité radicale et souveraine", "La gradation c'est indignés, puis consternés et, enfin, N.R.V.", "Seule la pauvreté généralisée sauvera le futur social ?", "Taxes financières – l'aveu ahurissant","Taxidermie des taxes sur la spéculation" "Lourdes FAUTES PROFESSIONNELLES des marchés" ou bien "C'est la façon de penser qui est fausse ?".
 Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

Publié dans sciences

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