Le privé coûte vraiment trop cher!

Publié le par imagiter.over-blog.com

6635355665_ce1620d1f6.jpg

"La propagande de la déréglementation du marché de l'électricité qui allait réduire les coûts et améliorer les services" (voir JKG** p. 229) ? C'est le contraire qui s'est produit. Lorsque l'on a tort on doit "faire un gage", dirait un des jeux indignes des médias fous. Nous attendons toujours. Déloyauté d'un jour déloyauté toujours. " L'assurance en général est par excellence un service que le secteur public peut fournir avec compétence à des coûts plus faibles que le secteur privé" (JKG p. 228).

 

**** JKG : James Kenneth Galbraith….

 

La fourniture privée sélective est invariablement inférieure à la fourniture publique universelle.  Pour les "biens communs" (environnement, biotope, dérèglement (ation) climatique santé, culture, retraite, travail, assurances, transports, éducation, énergie et- désormais – finances) "les marchés ne savent pas y réguler les prix". Tout déni du réel dans ces domaines, aboutit à méconnaître que " le coût de service de base pour les personnes à faible revenu a augmenté " (JKG  p. 260).

 

Pour eux c'est clair que, quelle que soit la configuration, les services privatisés c'est plus cher. Et les classes moyennes? "Le commerce travaille à détruire la classe moyenne " affirment les deux sénateurs étasuniens Sherrod Brown et Byron Dorgan "How free trade hurts ? 23 décembre 2006) (cités par JKG  p. 264).

 

Croire aux "bonnes affaires" c'est s'afficher franc gogos. Alors, inutile d’embarquer autrui dans vos beuveries à la connerie, n’est- ce pas…Elles existeraient, évidemment (le leurre joue à plein), qu’elles se veraient comme égarées dans un tel chaos qu'acheter, en réalité, "devient un aspirateur permanent de temps et d'attention" (JKG - p. 261). Vous payez votre soi-disant "bénéf" par trop de votre temps de vie, votre bonne affaire l'était si peu.

Faute de choix réels !

 

Après toutes les privatisations, le coût de service de base pour les personnes à faible revenu a augmenté

L'assurance en général est par excellence un service que le secteur public peut fournir avec compétence à des coûts plus faibles que le secteur privé

Le commerce travaille à détruire la classe moyenne

Acheter "devient un aspirateur permanent de temps et d'attention" 

 

                                                           PARCE QUE

 

Toute privatisation c'est parce c'est une bonne affaire

 

Et pourquoi autrement ? Pour le concours au tout caricatif ? Conserver donc bien cette phrase en tête lors de toute privatisation. Ce n'est pas parce que c'est déficitaire, que ça va s'écrouler, que c'est planté tout droit dans le mur. Au contraire. Ce n'est pas, non plus, parce que le privé serait le dernier bon samaritain (entrant en pleine concurrence avec le service public qui cherche à servir tout le monde et pas soi seul et, donc, appartient plus sûrement au "bon samaritain attitude"). Non toute privatisation c'est parce que c'est juteux. Une superbe bonne affaire, juste déguisée, déloyalement, en façade peu reluisante. Donc, en plus, chapardée au-dessous de son prix réel...Jusqu'où veulent-ils donc s'effondrer?

 

"Passer par les assurances privées rend la couverture universelle hors de prix" (JKG p. 194). David U. Himmelstein et Steffie Woolhandler, économistes de Havard, dans "I am NOT a health reform", 15 décembre 2007, nous rappellent "que le gaspillage bureaucratique dû au caractère privé de l'assurance maladie peut être estimé à 350 milliards de dollars par an (presque 2 % du PIB )" ( signalé par JKG p. 194).. Donc tout abandon des retraites par répartition devrait intégrer ce genre de "gaspillages du privé"!!!

 

John K. Galbraith éclaircissait excellemment, dans "Les mensonges de l'économie", que les grandes entreprises privées se révèlent "bien plus bureaucratisées que le public" et que donc l'esprit "fonctionnaire" y trônerait davantage. Songez au "fonctionnaire de fait boursier sans risque" lorsque les Bourses se voient entièrement subventionnées par les banques centrales…

 

Les privatisations représentent, ainsi, l'aveu qu'ils veulent voler tous les biens publics et ne plus vivre que sur "l'argent des autres". Privatisation devient ce qui est le plus dépassé, démodé, ringard, nul, trop tendancieux, comme la trace de la bave de maffieux. Il s'agit de garder à l'esprit que toutes les privatisations "participent donc du plan de transfert massif du poids de la fiscalité du capital au travail" (JKG p. 199). "Que" cela! Devant la mesquinerie insupportable de buts aussi pitoyables, il devient difficile de proposer quoi que ce soit sans "sortir de leur cadre" archi moisi et avili. "Le Social Security est une bonne affaire" ses mérites sont bien compris (JKG p. 200). D'où leurs maladives obsessions à privatiser la santé, la retraite…etc. tout en somme (même la démocratie?). Et pourquoi? Où se situe l'ambition finale? "La santé n'est donc pas une marchandise qui s'achète et se vend à un prix donné sur un marché ouvert" (JKG p. 227). Cette démonstration de bon sens fonctionne aussi pour tout ce qui concerne les "biens communs" (environnement, biotope, dérèglement (ation) climatique, santé, culture, retraite, travail, eau, électricité, assurances, transports, éducation, énergie et - désormais – finances)… Entendez y privatisation et dites-vous, sûrement pas, c'est une trop bonne affaire pour ne pas la garder dans la collectivité!!!

 

Passer par les assurances privées rend la couverture universelle hors de prix

Le gaspillage bureaucratique dû au caractère privé de l'assurance maladie peut être estimé à 350 milliards de dollars par an (presque 2 % du PIB )

Conserver tout ce qui voudrait être privatisé dans le giron de la collectivité. D'où renationaliser un maximum ?

 

Publié dans grandes engueulades

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
V
Merci pour cet bel article
Répondre