Objectivité de la poésie

Publié le par imagiter.over-blog.com

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En temps de faillite collective, il n'y a plus que les poètes qui savent tout résoudre, ricane l'immature dirigeant qui n'a su que ruiner, piteusement, son propre héritage colossal. Pourquoi cette inéluctabilité de la survie dernière de la poésie ? Simplement puisque c'est de l'objectivité radicale, du désintéressement complet, que la poésie qui mène quelque part (ce qu'oublient trop les gamineries économiques ou politiques)…"La poésie lance des ponts d'un sens à l'autre, de l'objet à l'image, de l'image à l'idée, de l'idée au fait présent", précise  René Crevel.

 

Elle seul demeure capable de concrétiser, d'extérioriser cette exhaustivité qu'elle seule "embrasse dans sa totalité complexe" ** et calque au mieux "le fonctionnement même de la pensée unifiée" **. S'ingéniant à abattre les cloisons étanches, les séparations arbitraires – la poésie met, charnellement, du lien entre toutes choses. Cette excellence vient-elle de son attitude complètement désintéressée, neutre, (donc au sens puissant du terme "OBJECTIVE", puisque peut-on vraiment se dire "objectif" lorsque intéressé, donc garrotté et profiteur ?)…elle RELIE et sympathise tout : surpasse donc les médiums de connaissance comme un support d'expériences directes…Se source sur les analogies profondes, s'enracine en tout, s'envole tous azimuts, fait du savoir humain un rhizome abreuvé à l'unité. Oui "l'unité de l'esprit retrouvée dans la multiplicité de la matière" **…son ambition sensualisée c'est de tendre vers tout savoir. La méthode poétique reste la seule à la taille d'une vie qui puisse y parvenir – ne raccourcit-elle pas même les raccourcis ?

 

** citations oui extraites du Que sais- je ? d'Yvonne Duplessis "Le surréalisme", décembre 2002 – sachant que le blog s'intéresse à toutes les poésies authentiques et n'a pas pour thème le surréalisme.

 

Inimaginablement, la poésie synthétise tout, condense, rassemble, rejoint, et unifie l'abondance dans encore plus d'abondances…"Nous avions perdu le pouvoir de manier les images : nous étions devenus leur domaine, leur monture", inaugure Louis Aragon. L'esclavage à l'image n'a disparu, d’ailleurs, que pour des esprits poétiques entraînés. Des encombrements hasardeux et, bientôt, obstructifs se maintiennent dans toutes les autres activités humaines. Tous les rapprochements fortuits, donc aussi libres que le non nécessaire - mais qui se vouerait à la fertilité future de tous les savoirs…lorsqu'ils sont acceptées, ces rapprochements, se montrent tellement efficaces pour le développement des sciences…si ce l'est, en plus, par des esprits, aussi, poétiques – n’est-ce pas pour le plus grand bien des découvertes ?

 

Matrice incorruptible de toutes les recherches, la Terre bleue comme une orange se le montre 50 ans plus tard sur un support technique. L'œil de la poésie précède tout. Et sa précision par rapport au réel demeure absolue …"C'est une corvée d'arbres qui va encore faire une forêt", le démontre André Breton  dans "Le revolver à cheveux blancs"…C'est que, face au langage discursif, il faut un langage incursif, incisif et plus décisif …tout ce que l'intuition peut atteindre, le langage discursif ne le peut comme s’il restait emprisonné dans un cachot d'irréalismes….tout le fond y remonte dans une forme infiniment adaptée…le mot "division" semble même, aussi, s'enfuir devant la poésie vraie, tellement il la sent insécable et indivisible !!! Un noyau infracassable d'objectivité !!!

 

        Sa rigueur si économe se dresse pour le clamer !!!

 

Il n'y a rien d'arbitraire dans la poésie. C'est écrire une lettre qui reste arbitraire, vous pouvez écrire n'importe quoi. Pas en poésie, le sens y forme une méta-structure qui englobe tous vos choix verbaux possibles. Plus encore, c'est se croire normal qui est rester dans la lune, idéaliste irréel toujours à rêvasser sur son nombril, toujours livré à ses caprices sociaux et ses lubies économiques, etc – le poète c'est tout l'inverse, révélateur de tout l'univers, il ne parle jamais de lui, comme entité égoïste et avare…Son témoignage c'est de l'acier trempé : la poésie vraie demeure une flèche de pureté et de probité qui émeut jusqu'à la naissance. Oui, seul, le poète s'engage de toute sa vie et de tout son corps dans le voyage risqué vers ce que personne n'a encore vécu, pensé ou aimer. Tout l'inverse d'un capitaliste parasitaire, profiteur et menteur jusqu'aux orteils ? Les diffamations au sujet du poète ne vont donc perturber que les proches égarés de notre époque si malsaine et brouillonne.

 

La poésie c'est le centre du cercle. Quel ? Du cercle qui va finir "par reculer les frontières de l'inconscient jusqu'à les faire disparaître, en l'intégrant peu à peu dans son empire lucide" **…et ce n'est pas d'un élargissement timide dont il s'agit puisque le but c'est l'illumination intégrale. "Cette immense lumière aura tôt fait de s'étendre à l'ensemble de l'esprit" **. Sans l'exigence poétique nulle Evolution, au sens saut quantique, changement d'ère, montée des mentalités, ruptures ontologiques, transmutations – ne serait donc possible…

 

** citations oui toujours extraites du Que sais- je ? d'Yvonne Duplessis "Le surréalisme", décembre 2002 – sachant que le blog s'intéresse à toutes les poésies authentiques et n'a pas pour thème le surréalisme.

 

C'est bien pourquoi, en temps de faillite, de chaos et de catastrophes ( pertes de toutes les objectivités !), et ce parmi les ricanements encore plus niais des ex- dirigeants - il n'y a, peut- être, plus que la poésie qui sache tout assumer, endosser, soulever et résoudre !!!

 

            Dans son savoir à jamais OBJECTIF.

               Et le dernier à le rester !!!

                A quoi auront servi les niaises diffamations ?

 

…que vous pouvez, aussi, éviter à travers les nombreux posts, dont "Le soi le soin le besoin" du 4 juin 2011, "Cadrer cadriller quadriller" du 5 juin 2011, "Comment le repos repose vos questions ?" du 7 juin 2011, "Comment le développement personnel tourne au savoir- faire révolutionnaire ?" du 9 juin 2011; "Des sauts périlleux à l'intérieur de vous-mêmes ?" du 11 juin 2011, "Hans Diefenbacher, ce sont qui marginalisent qui sont le vrais marginaux" du 22 juin 2011, "On aime pas ceux qui pensent ?" du 23 juin 2011

 

…et la catégorie "méthodes de pensée" en particulier

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

 

trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

 


 

 

Publié dans Victoires**

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