Un cerveau en mosaïque et une économie toute contraire ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Si les deux ne possèdent ni la même structure ni le même fonctionnement comment "réaliser" l'économie ? Réaliser comme concrétiser pratiquement et piger, à la fois. Le fait de ne pas prendre l'économie "à la racine" devient LA source des crises. L'incommunication (qui devient incommunicabilité) règne en maîtresse. Dans ce monde fermé qui tourne à l'autisme et au monologue dictatorial, qui ne lit, n'écoute,  ni ne s'informe d'aucun autre savoir (aucune référence à quelque autre discipline intellectuelle ne se trouve, en général, dans ses productions intellectuelles) – Aussi, tant qu'il 'y aura pas de NOUVEAUX INTRANTS – des esprits absolument pas formés et inFormés comme les occupants actuels - le monde continuera à être en grand danger à cause surtout de l'économie (devenue, de ce fait, le principal terrorisme actuel !)

 

"Les propriétés générales du "tout" n'excluent pas, pour autant, les propriétés particulières des parties qui les composent (p. 36 – Georges Chapouthier – Kant et le chimpanzé, essai sur l'être humain, la morale et l'art – avril 2009)." Ceci représente le "cerveau en mosaïque" dont parle le livre cité. Et qui n'est pas vraiment structuré, ni formé tel que la pensée dominante l'impose et le croit (sans avoir vérifié !)…

 

Ce qui, par tous les ricochets, aboutit aux désastres de la théorie économique actuelle qui MECONNAIT la réalité de ses impasses. Et, à cause de cela, ne peut qu'y persister stupidement. Jusqu'à irréversible implosion ?   

 

"La description de l'avenir est un déterminant de l'avenir (p. 111 - Jean–Pierre Dupuy - L'avenir de l'économie, Sortir de l'économystification – février 2012)." Or la méconnaissance actuelle des propriétés "émergentes" de l'avenir est quasiment en train de nous barrer les savoirs de notre survie. Les marchés ? "Le savoir de cette direction [ les marchés] n'est rien d'autre que la résultante des réactions de chacun à l'observation de cette même direction (p. 119 – ibid.)…Ce qui signifie que de s'arrêter à cela (et les marchés se "contentent de si peu") fait RATER tout accès "durable" sur l'avenir…"l'extérieur se cristallise en des entités que chaque agent tient pour fixes alors qu'elles résultent de la mise en synergie de son action avec celle des autres (…) le marché se fait tracter par un avenir qu'il a projeté en avant de lui- même [figure géométrique de "l'utopie"}, tel un alpiniste qui lance son piolet vers le haut le long de la paroi glacée (p.71 - ibid.)."

 

Les conséquences au plus haut point destructrices de cette pensée ? "Ce n'est pas seulement alors la fin de la confiance en tel homme qui est détruite, mais le goût d'en croire un homme quelconque sur parole (Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, T2, 1ère partie, chap1)…Oui, on ne croit plus personne – le nom correct c'est "suicide social" ! La propre raison de chaque individu devenant la source la plus visible et la plus proche de la vérité – si tout le monde s'aveugle sur cette survalorisation de soi et l'exagérée dévalorisation (symétrique) des autres – la destruction est proche. Incommunicabilités partout. Ce n'est pas avoir "confiance" aveuglément qui compte mais savoir retrouver LE SENS DES MESURES….

 

Qui peut tout à fait se (ré) apprendre en s'affrontant à des cas précis. Tel "celui de l'échange qui, bien que mutuellement avantageux, ne peut avoir lieu car les circonstances font que les deux gestes qui le constituent ne peuvent être simultanés (p. 139 - ibid.)." Ce qui se traduit : bien que TOUTES les conditions existent afin que tout le monde devienne riche c'est l'inverse qui se produit. "Les deux gestes qui le constituent peuvent tout à fait devenir simultanés" si (et seulement si…) :

 

Nous trouvons ces humains qui sachent parfaitement, à la fois :

- Utiliser son cerveau en mosaïque

- Remaîtriser une économie tractée par l'incapacité d'avenir ?

 

oui comme ceci…

…ce n'est pas parce que les prédictions sont incertaines qu'il faille rejeter (comme le capitalisme du simplisme étasunien le fait!) le processus du Plan – compris tel que l'attracteur d'énergies le plus apte à REUSSIR L'AVENIR. Il n'y a aucun autre processus collectif qui nous "garantisse" un meilleur avenir commun que le Plan. Il faut barrer la route au court terme : et qui sera perdant sinon, uniquement, le délinquant spéculateur. Même les actionnaires (aveuglés) perdent tout si plus rien n'est "durable". Oui ou non ?

 

L'exemple des agences de notations sera reprise dans le (2) de cette réflexion –a fin de prouver la nocivité de l'anti-pensée, dite "dominante, actuelle !!!

 

De s'être englués à ce point dans l'irrationnel du bras invisible qui reste FAUX – puisque Adam Smith y accrochait les avantages de la division du travail – absolument pas ceux de la finance. Dont il se méfiait à 100 % : "le marché se projette vers l'avant grâce à un point de traction virtuel qu ne s'actualise que par et dans ce mouvement (p. 101 - Jean–Pierre Dupuy -L'avenir de l'économie, Sortir de l'économystification)." Vous pigez ceci vous imaginez, alors, comment tous les désastres n'existent QUE parce que un savoir objectif et désintéressé n'existe pas sur la réalité des mécanismes. Non leurs trahisons idéologiques qui "alimentent" toutes les crises systémiques…par contre, l'avenir décrit (tel que le Plan le "protège") y provoque les réactions qui vont y causer l'avenir ainsi décrit

 

Sans se préoccuper de penser ce qu'on pense – l'origine, les conditions de possibilité et l'impact sur la réalité – comment oser dire que l'on pense ? "Cette séparation radicale entre ce qui est tenu pour objectif (le système physique) et ce qui considéré comme relevant du subjectif lié à un quelconque libre arbitre, est une faute méthodologique et philosophique grave (p. 110- ibid.)." Oui, il faut le marteler sans cesse : les dangereux crétins ne sont pas où on croit, plutôt en haut de la société qu'en bas…puisque l'aveuglement sur cette "évolution dépendante du chemin" leur devient complet. L'attracteur engendré par l'émergence qui vise à atteindre l'attraction, leur est devenue trop étranger, etc…ce processus d'auto-renforcement ne produit des nuisances que si nous "l'ignorons" (ne voulons pas en entendre parler comme n'en sachant rien, en fait!) . Le but devient donc comme un chemin que nous ne connaissons JAMAIS, à aucun moment de la progression…

 

"Dans l'univers de cette causalité – il n'y a que le chemin. Dans l'univers du sens [qui, rappelons le pour les frivoles – donne toutes les directions et directives utiles et pleines de sens afin d'atteindre, en "vrai", ce but !), en revanche, "à elle seule la direction que semble indiquer la dynamique mimétique a un effet sur celle- ci (p. 126-ibid.)." Toutes les alternatives restent groupées su le même site mental. Point d'aveuglement donc : l'économie n'est plus AUTONOME (comme ce qui va mourir ?) par rapport à ce qu'elle dit de l'avenir, à la manière de le dire, et quand et où, à la façon de tout transmettre (toujours plus restreinte et qui exclut, arbitrairement, tous les autres avoirs) comme à la manière de maintenir "l'auto- élucidation permanente" de la société par elle- même (donc de "rechercher" le débat et ceux qui savent les "provoquer" (oui comme provocateurs, vous vous souvenez !). Non ceux/ celles qui les éteignent (comme nos pies ennemis, vous vous souvenez !)…un tel capitalisme cumule et crée tous les enfers, toutes les boucles de perversions qui se renferment l'une sur l'autre…faute de ne plus SAVOIR RENDRE PRESENT L'AVENIR.

 

Et de chasser (plus que bestialement et bêtement)

                                                                                  qui maîtrise bien ces processus…**

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale ***

 

** le (2) nous fera découvrir la maturité incroyable de ces maîtres et de leurs savoirs si stupidement rejetés de la parole publique…

 

*** afin de gagner plus de 10 ANS de réflexions - une liste de bons heurts en quelques livres ? **********

 

            Michaël Lewis – Le casse du siècle, The big short, septembre 2011…Dans un tout autre domaine, Christian Chavagneux – Une brève histoire des crises financières, octobre 2011…encore Nassim N. Taleb "Le Cygne Noir – La puissance de l'imprévisible", septembre 2010. Aussi, Jacques Cotta - Qui veut la peau des services publics ?, janvier 2011. Toujours "Face aux crimes du marché" de William Boudon, février 2010 ; ensuite, Robert Reich Le jour d’aprèssans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011)…James K. Galbraith  et son "The Predator State", 2008, avec son si parfait sous-titre "Comment la droite a renoncé au marché libre. Et pourquoi la gauche devrait en faire autant ")…De Peter L. Bernstein – Des idées capitales, juin 2008, Henri Bourguinat et Eric Briys – L'arrogance de la financeComment la théorie financière a produit le Krach, 2009.

Alain Cotta – Le règne des oligarchies, janvier 2011. L’Etat démantelé – enquête sur une révolution silencieuse, sous la direction de Laurent Bonelli et Willy Pelletier, septembre 2010. Aussi, Etienne Rodin – L'horreur managériale –Gérer, instrumentaliser, détruire, 4éme trimestre 2011). Encore, Olivier Toscer – Argent public, fortunes privées - histoire secrète du favoritisme d'état, octobre 2003 (pp.109 à 126 "Main basse sur l'épargne publique"). Faire payer les banques pp. 193 à 198 - Christian Chavagneux – Une brève histoire des crises financières, octobre 2011. Jean- Michel Severino et Olivier Ray – Le grand basculement – la question sociale à l'échelle mondiale , septembre 2011. Michel Béaud  dans "Face au pire des mondes". Jean–Pierre Dupuy dans "L'avenir de l'économie", février 2012. Tony Judt – Contre le vide moral – L'insoutenable légèreté du politique (qui a rompu le Contrat social) - octobre 2011. Gérard Morgal - "Assurances, mode d'emploi à l'usage des incrédules", 2006. Enfin, Paul Seabright – La société des inconnus (The company of strangers) – Histoire naturelle de la collectivité humaine […of economic life] 2010, 2011)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans Devenir riches

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L
<br /> houla vous arrivez avec un changeemnt mental radical<br /> <br /> <br /> vous avez DEJA compris le paradigme du futur, jusqu'à son algorithme...<br />
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I
<br /> <br /> c trop non ?<br /> <br /> <br /> <br />