Comment trouver rapidement le bonheur ? (2)

Publié le par imagiter.over-blog.com

En (1) nous avons découvert que le bonheur est un état intérieur qui surgit d’une manière spéciale de penser et de ressentir. Rien d’extérieur ne crée notre bonheur. Aussi bien, rien de matériel n’y contribue essentiellement. Le bonheur ne peut s’acheter. C’est un chemin gratuit à l’intérieur de soi-même. Et en (1) nous avons aplani ce chemin…

Nous avions terminé en « le bonheur est un CHOIX »…d’où l’étourderie courante de « ne pas » choisir. D’attendre que cela arrive tout seul : évidemment, le bonheur n’arrive jamais. Qui a bien pu visser de telles lubies en nous ? Qui parasite la compréhension ? Qui est devenu l’obsédé maniaque de détruire le bonheur des autres ?

Afin d’abattre les obstacles accumulés à l’entrée du chemin gratuit du bonheur – nous allons pulvériser les « lieux communs » genre :

*** - L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue

*** - Le bonheur est hédoniste – il faut s’épuiser à courir après la gloire, le sexe, les excès matériels ou bien l’ivresse d’acheter afin de dresser un rempart d’objets autour de soi

*** - Pour le bonheur : bof, il suffit d’acheter la recette, puisqu’il y a toujours une recette. Nous parviendrons bien à la moléculiser en une pilule…du bonheur. Réelle barbarie des fainéants !!!

Reprenons…

L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue…donc il nous est prouvé que l’on ne peut acheter le bonheur. Qu’il n’est pas matériel, que nul ne peut en mettre une recette dans une boite et nous la vendre…et que faisons-nous ? Nous délirons « bien, nous ne pouvons achetez le bonheur…bon, nous allons l’acheter alors…oui l’achetez »…A mauvais entendeur, pas de salut !!! Tous les grands, qui ont vécu le bonheur le plus grand possible, étaient pauvres. Sans être miséreux, ils ne se noyaient pas dans l’opulence. L’exemple de Bouddha richissime et glorieux – qui n’a atteint le bonheur que lorsqu’il a choisi la pauvreté VOLONTAIRE – reste flagrant. Il a fait un choix qui a été…très payant…oui payant puisque si l’on ne peut acheter le bonheur c’est qu’il est…hors des prix. Donc bien hors de prix !!! Il est si valeureux qu’il n’a …nulle valeur monétaire opposable. Le gratuit conserve toujours le maximum de diffusion secrète !!!

Donc oser que l’argent « contribue » au bonheur c’est souiller le bonheur…puisque – la gloire ne fait pas le bonheur mais elle y contribue, La chance ne fait pas le bonheur mais elle y contribue. La beauté ne fait pas le bonheur mais elle y contribue, etc. Et l’on peut multiplier la « fausse » démonstration. Si «L’argent ne fait pas le bonheur… il ne fait pas » …sinon à quoi sert de structurer des raisonnements ? Il « contribue », peut-être, à une sous- sous- sous catégorie mais PAS au bonheur. Voyons, il apporte un peu de confort – mais ce confort est sans réConfort, il reste glacial, sans l’Humanité, dans la stérilité aride de l’égoïsme…oui c’est comme un emballage qui dissimule le contenu de la boite…le bonheur n’a besoin de nul emballage…il n’est pas « fait » par l’argent – uniquement par notre disposition intérieure. Que nous avions découverte - puis apprise !!!

Vouloir DISSIMULER cette vérité c’est s’égarer dans une impasse…parce que le bonheur ne « s’achète pas » vu qu’il est gratuit grâce à la…grâce - aucun commerce ne le fournira jamais ni n’y « contribuera » jamais et à quoi sert cet argent qui ne peut acheter le bonheur ? A enfanter le malheur ? ou bien – ceci (la découverte « en nous » du bonheur) se passe HORS de l’argent. Ce n’est pas une provocation, une contradiction gratuite, une réfutation, un défi, une contestation, une posture calculée, etc. : c’est ainsi et le nier c’est juste se…reNier !!!

Ensuite – le « faux » bonheur qui, lors de son étalage, accumule tout ce qui BARRE LA ROUTE au bonheur. C’est malin : après le bonheur ne peut s’acheter…bon je vais donc l’acheter quand même !!! Nous voici dans le dérisoire du « je vais extérioriser le bonheur en le détruisant étourdiment en moi » : pas du tout efficace, décisif, convaincant ni probant donc . Le bonheur ne DÉPEND pas des objets ostentatoires. Encore moins des pertes immenses d’énergies afin de se les procurer. Le bonheur étant l’inverse de toutes les APPARENCES – aucune apparence, aucun paraitre ne conduisent au véritable bonheur…nous avons observé ces obstacles…ils se résument en 2 catégories principalement :

L’incompréhension de beaucoup de bonheur c’est beaucoup d’argent (faux !) beaucoup de …gloire (toujours faux !). Etc. Les arguments prouveraient que c’est, aussi, faux : c’est tout faire à l’envers. Si nous n’avons pas le bonheur AVANT- la gloire ne nous laissera que vides, désespérés et insatisfaits…nulle gloire ne « donne » le bonheur – seulement elle peut l’amplifier s’il existait déjà. Et le tout des apparences à l’avenant…le plaisir n’est mauvais que si son insistance nous fait oublier notre intérêt global.sinon il n’est pas mauvais, mais une pâle copie du bonheur qui ne se trompe jamais sur la valeur d’un plaisir.

Le seconde catégorie c’est l’amour : être aimé pour soi-même. Pouvoir vivre à fond tout ce que nous ressentons. Pouvoir extérioriser le meilleur de nous-mêmes. Oui jouir de notre être-là sans ressentir aucun manque, etc. Être plein de soi en sachant, pleinement, que c’est notre place/ tâche précise sur Terre, etc. Ce qui effectivement est vivre la vie heureuse d’Épicure. C’est bien nager dans le bonheur de la joie de pouvoir s’abandonner à être soi-même mais à 100 %. Or le cheminement vers cet amour est souvent erroné et faux !!! Pourquoi ?

Aimer c’est comme trouver de la richesse hors de soi : richesses provenant d’autres pensées, d’un autre souffle, de nouvelles directions, d’autres sources de contentements, oui d’une densité de vie hors de nous, etc. Mais la société se permet de faire irruption, et par effraction, dans ces délicates approches des autres…(pour les amoureux en fête il « faut » acheter acheter sinon vous n’êtes pas…amoureux – allons bon, ils vont même dans nos culottes – quel culot si déplacé !!!)…ce qui crée, évidemment, toutes les illusions des rapports inter-individuels. Sans parler des rapports sociaux…

«Il faut bien voir que nous vivons dans un continuel changement et qu’on nous dit heureux ou malheureux suivant que nous changeons dans le sens du meilleur ou dans le sens du pire. » (Spinoza - Éthique, V, proposition 39) Le pire ? « Le présent n’est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre. Et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » (Blaise Pascal, Pensées, 172)…c’est bien d’une grave erreur de tir dont il s’agit là. Nous tirons contre nous. Nous n’avons jamais appris le temps et ne savons guère voyager, avec tout le corps, dans l’espace-temps. Même dans notre chambre. « L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les événements passés, celui qui ne peut, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, comme une victoire, ne saura jamais ce qu’est le bonheur et, ce qui est pire, il ne fera jamais rien pour donner du bonheur aux autres. » (p. 220 - Nietzsche – Considérations intempestives). L’affaire est d’importance : au nom impératif de l’amour nous pouvons faire tant de mal…en général, nous ne savons pas très bien ce qu’est donner du bonheur aux autres !!! Il nous faudra plus d’un autre article afin d’éclairer cette dure impasse !!! Ne lambinons pas !!!

Être heureux c’est – en tout premier acte - de le décider, de se décider à l’être et de le rester. De le construire le bonheur, des fondations au grenier : c’est-à-dire les moyens d’y accéder, les sensations internes qui le facilitent, les souvenirs de comment lever les obstacles passé, etc. . Dès que avons « choisi » - le bonheur arrive. Ce n’est pas un vent qui nous parviendrait par hasard. Ce n’est pas une irruption invasive. Ce serait plutôt comme notre côté végétal : un brusque épanouissement de nous dès que l’acceptation semble « consciente » (…puisque ce ouiiiiiiiii n’a pas à être prononcé, obligatoirement, en mots !!!) !!!.. Ainsi le décrit Nietzsche dans son Zarathoustra, « ce n’est qu’en devenant enfant que l’esprit s’accomplit, en cessant de dire non, en disant non au non, en incarnant enfin l’innocence du « oui sacré à la vie ». » (1 § 10)…l’innocence ici c’est l’absence toute des poids du passé, de tout ce qui alourdirait ce moment d’élévation du oui. Le bonheur doit s’accomplir, l’amour doit s’accomplir : ils sont complets complices en cela qu’ils ont en commun de devoir évincer tout ce qui fait obstacle à leur accomplissement – fusse la société entière. C’est cette faiblesse au dernier moment qui fait « rater » le vrai amour ou le bonheur authentique. C’est ainsi !!! C’est pour cela que les éveillés disent le bonheur reste hyper révolutionnaire . Et que l’amour reste ennemi paisible de la société – celle oui qui veut bannir tout amour !!! Qui a tort ?

Afin de répondre profondément - en (3), nous découvrirons comment le bonheur doit devenir le fondement d’une vie « transformée »…par la pensée-reliée-coeur. Le cheminement mental seul nous conduit à « l’instant » de la transformation !!! «La satisfaction de soi est le suprême bien que nous puissions espérer. » (Spinoza, Éthique, IV,52)….une adéquation comme géométrique avec tout l’univers ?

Notre conscience c’est la paix ou non !!! La conscience est donc le bonheur ou non ? C’est là la saveur toute de sa présence au bonheur.

………Sensation savoureuse qui sait que le malheur en est absent.

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/ , onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

En couverture : (© Cyril Delacour - CC BY-SA 4.0).

En couverture : (© Cyril Delacour - CC BY-SA 4.0).

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C
Bonjour, ce serait sympa de préciser que le portrait d'enfant souriant en noir et blanc "le bonheur d'être simplement là" j'en suis l'auteur (© Cyril Delacour - CC BY-SA 4.0).
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