Le respect dû aux ancêtres est l’ancêtre de tous les respects ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Le respect dû aux ancêtres est l’ancêtre de tous les respects ?

Grâce à l’Afrique, nous allons découvrir que la notion de divinité n’est pas aussi universelle qu’il était prétendu. Qu’elle est même plus bénéfiquement remplacée par le respect aux ancêtres, où le respect n’est pas un vain mot. C’est que les religions se sont gagné une mauvaise réputation. Prétendant toujours offrir, si généreusement, la civilisation qu’avions-nous vu en fait ? Massacres des pays, pillages scandaleux de leurs biens, destructions si stupides des cultures existantes, mises en esclavages couronnées de graves diffamations de lâches envers leurs victimes : dans ce cas, il vaut mieux garder cette civilisation pour soi. Elle n’est pas particulièrement rayonnante mais toute constituée de hideurs ! Donc respect aux ancêtres ?

En occident, le respect manque toujours plus. Plus nous nous approchons des sommets, plus nous rencontrons des personnages irrespectueux de tout ce qui n’est pas eux seuls. Mais si incohérents et inconséquents, qu’ils exigent (sur la base de quoi ?) tout le respect pour eux. Cependant, la fondation si immature des caractères occidentaux peut tomber sur des tous petits cailloux, mais qui résistent si bien. Comme, par exemple, l’intensité civilisationelle ne se mesure-t-elle pas à la puissance concrète du respect réellement vécu pour les ancêtres ? En d’autres mots, civilisés oui mais envers les ancêtres ?

Au niveau de la civilisation, l’occident a-t-il une seule leçon à donner au reste du monde ? Ne serait-ce que par l’abandon affectif et moral dans lequel il laisse, souvent, tomber ses vieux ? En tout, c’est l’occident qui doit CHANGER. Et complètement. Son style de vie reste infiniment nuisible envers le reste du monde. Sa mauvaise mentalité encore pire…Sa morale est bien trop corrompue, au point de  ne plus pouvoir produire le moindre raisonnement RATIONNEL, oui des arguments pleins de droiture et de grandeur de cœur, pour que ses discours « dits moraux » puissent encore rester…acceptables. Outre que Civil-isation vient du civil, du non militaire, du vrai civil-isé, non agressif, non conquérant et non colonialiste…nous ne voyons dans cet occident (entièrement aveuglé sur la vérité de lui-même) que toujours de la guerre insensée. Son non respect envers la vie des autres n’est plus tolérable du tout. Il régresse, il ne progresse plus du tout. Il a perdu tout sens des valeurs essentielles. Il a viré en tant que voyou encombrant de l’Humanité En tout cas, l’occident tourne le dos à la véritable civilisation « mondiale » qui se fera donc sans lui !

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« En effet, ceux qui étaient à l’honneur et servaient de piliers dans la vie de la majorité des sociétés dites primitives [[dans le sens de…premières, soit qui nous « précèdent », donc dans l’excellence de nombres de leurs comportements. Dont l’infini respect montré aux vieux ! Puisque que pouvons-nous dire pour notre défense vue l’inhumanité indifférente et insensible dont les ancêtres sont, souvent, traités en occident ? Dans ce domaine, nous sommes les barbares régressifs et les sociétés dites primitives les…civilisées !]] étaient justement les Ancêtres et pour bien comprendre la place qu’ils occupaient et leur importance, il suffit de constater qu’encore aujourd’hui, dans certaines régions du globe et particulièrement l’Afrique subsaharienne, les sociétés donnent une place centrale à ces figures familiales. [[notre retard, si flagrant en ce domaine, est-il seulement excusable ?]].

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Chez le peuple dit Bamiléké de l’Ouest Cameroun, chaque concession possède ou possédait son emplacement réservé aux crânes des ancêtres retirés après la cérémonie des funérailles dont une personne est chargée des offrandes rituelles à leur égard et des communications afin d’apporter la tranquillité dans la famille. L’éthno-mathéticien, Ron Elgash, quant à lui, remarque durant son étude sur les schémas d’organisations de la société africaine Biala de la Zambie, que les Ancêtres ont à l’intérieur du « village » leur demeure qui est en fait une reproduction miniature du « village ».

Chez les Akan de l’Afrique de l’Ouest, il existe une expression élogieuse qui précède le nom ou titre de la personne à qui l’on s’adresse ou fait mention, c’est le terme nah-nah (nana). Réservé aux grands-parents, patriarches de la société, il est attribué lorsqu’on estime que la personne a suffisamment marqué la communauté avec des naissances ou encore en menant une vie en accord avec les Ancêtres. [[aucun néolibéral n’aura donc mené une existence en accord avec les ancêtres ! ]]. Mais nah-nah est plus que ça, il fait également référence au caractère ancestral d’une personne, ainsi il est le titre porté par les Ancêtres mais également par Nyame, le roi des « dieux » Akan d’après la lecture anthropologique. Nyambe est un archétype de la vie à mener. A. Le Hérisée, l’administrateur du Dahomey, écrivit dans son ouvrage intitulé L’Ancien Royaume du Dahomey, mœurs, religion, histoire : « Les habitants ont la certitude que tous [les vodun] sont les ancêtres merveilleux des tribus qui ont concouru à la formation du Dahomey. Leur vodun a un double caractère : humain, et surnaturel »

William Bascom cité par Pierre Verger dans Notas sobre o culto aos orixas e voduns dit quant à lui : « Un orisha est une personne qui vivait dans la Terre lorsque celle-ci fut créée et dont descendent les personnes d’aujourd’hui. Lorsque ces orishas disparurent ou « devinrent pierres », leurs enfants commencèrent à leur faire des sacrifices et à procéder à toutes les cérémonies qu’eux-mêmes avaient effectuées lorsqu’ils étaient dans la Terre».

Marcel Griaule, ethnologue ayant étudié les Dogons, nous parle de l’Ancêtre Amma qui eut deux jumeaux appelés Nommo, maître de la parole qui enseignèrent aux hommes. D’après les informations recueillies, pour les Dogons, les Nommo viendraient de Sirius qui joue un grand rôle dans l’organisation de leur société.

Les Ancêtres structuraient également la vie d’une partie des Celtes, on les retrouve aux origines de la fête Halloween et celle de la Toussaint. La Toussaint qui fut instituée le 1er Novembre à partir du VIIIe siècle sous l’influence des Papes Grégoire III et Grégoire IV, est en fait le détournement de la fête de Samain. Cette dernière consistait en la célébration du nouvel an mais également à une période de 3 jours pendant laquelle l’Autre Monde, celui des « dieux » où reposent les « morts » s’ouvre facilitant les communications entre « vivants » et « morts » et la réalisation de rites dans le but de conjurer les sorts de l’année passée et préparer celle à venir. En devenant chrétien, les Celtes dans leur grande majorité ont cessé d’honorer et de communiquer avec leur lignée pour célébrer les Saints choisis par le Vatican. » (Edgard Tokam)

…………………………………Très grave erreur !

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Pourquoi erreur ? Pourquoi grave ? « Pourtant l’étude historique laisse place à un tout autre constat, Dieu ou l’idée de Dieu n’est pas un concept inhérent à toutes les sociétés considérées comme primitives, il y fut introduit [[ il n’y était donc pas déjà !]]. Affirmer le contraire revient à nier les témoignages des missionnaires, acteurs principaux de l’implantation religieuse. Mais pour cela faut-il encore être au courant de leurs dires. Captain Alan Gardiner, un des premiers missionnaires arrivé dans le Royaume Zoulou après la mort de Chaka Zoulou en 1834, écrit dans Narrative of a journey to the Zooloo Country : « Nous semblons être arrivés ici à une époque où les connaissances traditionnelles d’un Être Suprême sont rapidement passés dans l’oubli »

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En bon religieux Gardiner ne pouvait pas concevoir l’existence d’une société où il n’y ait pas de révérence adressée à un « Être Suprême » alors il s’attela à en trouver un qui correspondrait à celui des chrétiens, comme il le dit lui-même : « La majorité des personnes étaient ignorantes de cet aspect de leur tradition ; mais depuis les récents contacts avec les européens, l’idée vague d’un Être Suprême commença à devenir à nouveau général. »

De là, les missionnaires tentèrent de faire de Unkulunkulu, « l’Être Suprême », pourtant d’autres missionnaires comme Henry Callaway, savaient que le système Zoulou était organisé autour des Amatongo, les Ancêtres, dont le Roi était un représentant, Gardiner dira même ceci : « Actuellement, le Roi régnant absorbe toutes les prières, et il est de fait leur unique idole »

Mais Gardiner n’est pas le seul à avoir constaté une absence de préoccupation concernant la question de Dieu chez le peuple Zoulou. Owen, un missionnaire arrivé en 1937 en soutien suite à l’appel de Gardiner écrivit dans l’ouvrage Owen’s diary édité par Sir George Cory en 1926 :

« Dingann demanda quel âge j’avais…puis il demanda qu’on lui apporte une vieille photo des rois d’Angleterre qu’il possédait…il demanda alors si Dieu était parmi ces rois…les indigènes me demandèrent si j’avais déjà vu Dieu […] Les Zoulou n’ont pas de terme dans leur propre langage pour exprimer le sublime objet de notre adoration…le mot Unkulunkulu…était utilisé pour désigner un ancien roi. »

L’anthropologue anglais Clement Egerton qui vécut une année dans la chefferie Bangangté du pays Bamiléké de la région des Hauts-Plateaux du Kameroun, écrivit dans African Majesty : A record of Refuge at the Court of the King of Bangangte in the French Cameroons : « J’ai déjà dit que les Bangangté ne semblent pas avoir une inclinaison philosophique. Ce qui est certain est qu’ils ne se soucient pas de religion. J’ai essayé vraiment de trouver quels dieux ils vénèrent, mais n’ai pu rien trouver. Il y a l’être indéterminé pour qui les mbeu sont sacrés, mais il n’est jamais mis en branle qu’en cas de calamités. Il y a les ancêtres qui peuvent faire tomber du mal sur les descendants qui se comportent mal, mais il n’y a pas de dieux. Tel que je le vois il n’y a pas de véritables dieux, pas d’idoles, et pas de cultes privés ou publics. Le besoin d’une assistance super-naturelle ne semble pas ressenti dans la mesure où les sanctions des conduites sont trouvées dans le système social lui-même. » [[donc la présence des ancêtres eux-mêmes. Cette transcendance temporelle semble bien plus « réaliste » et respectueuse de la liberté individuelle que les greffes si ahumaines des religions…]]

Si donc ces populations n’avaient aucun intérêt pour un équivalent à l’Être Suprême, maître des existences, comment se fait-il que Dieu ou l’idée de Dieu se fixa avec autant de facilités dans le quotidien de ces populations ? Pour deux raisons, 1)- la première est donnée par l’anthropologue Gaetano Ciarcia concernant la Guinée :

« Il est intéressant de noter que lorsque le daa Akanza parlait de Mawu, son interprète traduisait par Dieu, comme s’il voulait essentialiser cette connaissance en tant que connaissance primordiale. En effet l’identification du vodun Mawu en Dieu des chrétiens relève, de nos jours, de manière (trop ?) évidente d’une intériorisation des catégories qui ont présidé au recouvrement de l’ancienne entité Mawu par le Dieu unique et donc d’une expérience de la conversion marquée par l’intériorisation de sa matrice catholique. En supprimant l’influence historique évangélisatrice de la carte cognitive et mentale de l’«intellectuel communautaire» incarné par le daa Akanza, le père Tindo poursuivait le but implicite, et probablement inconscient, de fournir à l’enquêteur européen des preuves d’une cosmogonie endogène authentique, voir les restes d’un trésor oral non contrefait par les écritures missionnaires. »

Par un mécanisme d’analogie subversif grâce auquel les missionnaires traduisirent les figures traditionnelles de ces sociétés par Dieu lorsqu’ils ne l’interdirent pas tout simplement, comme le fit l’Église en Europe durant sa chasse aux figures païennes. Ainsi peu importe la figure traditionnelle rencontrée, son histoire et son origine, elle était assimilée [[artificiellement ]] à Dieu. Ce dernier se retrouva donc de manière soudaine dans toutes consciences devenues francophones.

2)- La seconde raison justifiant la présence parasite du terme Dieu dans l’univers des sociétés subsahariennes tient à la transformation sociale provoquée par la colonisation. Au XXe Siècle, la scolarité était réalisée essentiellement par les ordres religieux, de ce fait les premiers lettrés puis diplômés des pays colonisés et donc de l’Afrique subsaharienne étaient des héritiers du travail et des conclusions des missionnaires. À leurs yeux, les systèmes d’organisation subsahariens de leurs parents n’étaient pas plus qu’une tentative religieuse d’entrer en contact avec Dieu. Difficile dans leur contexte de remettre en cause la présence de ce Dieu devenue évidence quotidienne. Il serait également très difficile pour eux d’admettre que la prolifération de ce concept religieux fut dans bien des espaces le fruit d’une politique de remplacement d’une autre réalité …..

……….que celle réellement vécue par ces populations, celle des Ancêtres. »

Ce qui est d’autant plus dommageable dans l’entêtement à déraisonner que la divinité représente si bien un Ancêtre : toujours plus ancienne que qui vient de naître, le précédant obligatoirement, la divinité peut devenir un excellent modèle à suivre pour tout le monde. De plus l’économie des moyens (s’économiser une religion entière, ce n’est pas rien) est à largement glorifier ! Le vrai réalisme : plus de religion mais, à la place, le respect dû aux ancêtres !

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Ce qui peur réparer jusqu’aux causes économico-politiques des malheurs humains ! Voyons-en la pratique …« Les causes du « sous-développement » africain ne sont apparemment pas enseignées à l’ENA, pas plus que celles des « sans-dents » de son prédécesseur. Confondre les symptômes d’une maladie, ou d’un grave problème comme la surpopulation, avec ses causes, est symptomatique de ces décideurs néolibéraux qui préfèrent faire porter la responsabilité des inégalités et des injustices sur les victimes plutôt que sur les responsables. Mais pour cela il faut ranger l’histoire dans un tiroir inatteignable de sa mémoire.[[ et vivre complètement hors réel !]].

Qui-est-responsable-du-sous-développement-de-l'Afrique-:-les-femmes-africaines-ou-le-G20 ?

Oublier le pillage des ressources naturelles de ce continent par l’Europe depuis le milieu du XIXe siècle à travers la violente colonisation d’hier, le dramatique néocolonialisme d’aujourd’hui à travers les assassinats, la corruption, l’extractivisme, l’ingérence politique françafricaine et la dette illégitime. Oublier aussi la tragédie lointaine, de l’extraction de la force de travail durant les trois siècles précédents de ces dizaines de millions de jeunes africains, esclaves exportés dans des conditions pires que le bétail. Cette pensée tellement primaire de Macron sur les femmes africaines révèle un mépris raciste et sexiste, émanant du président français à savoir un homme, un blanc et un chef d’État.

Qui semble ignorer cette évidence empirique : la transition démographique se fait naturellement dès que les femmes et hommes ont accès à l’éducation, à la santé, à une alimentation sans angoisse du lendemain, bref à une vie digne. Et comment atteindre cet état, si les politiques qui sont imposées à ces pays par le FMI, la Banque mondiale ainsi que par les pays industrialisés réunis au sein du Club de Paris depuis les années 1980 et la grande crise de la dette, vingt ans après les décolonisations, sont des plans d’austérité à répétition [[qui ôte l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire – donc créent eux-mêmes tout ce qu’ils osent…reprocher !]] a couplés à un libre-échange [[si forcé ce non-libre échange ]] totalement déloyal et une privatisation illégale de leurs ressources. Dans les plans d’ajustement structurel imposés aux pays du Sud – ceux-là même qui sont appliqués à la Grèce aujourd’hui – une mesure phare était la disparition de la gratuité de l’éducation et de la santé.

Loin d’être responsables, les femmes africaines sont en fait les premières victimes de ce système du néocolonialisme et de l’extractivisme. En tant que pauvres, africaines mais aussi en tant que femmes. Les politiques d’ajustement structurel imposées au nom du remboursement de dettes illégitimes, ont fait exploser les inégalités entre les femmes et les hommes. Le travail gratuit des femmes déjà colossal s’est encore accru, puisque les femmes pallient aux services sociaux démantelés en s’occupant des enfants, des personnes âgées ou malades. Les coupes dans les budgets de santé ont mis à mal leurs droits sexuels et reproductifs. Aujourd’hui, 830 femmes meurent chaque jour de complications liées à leur grossesse ou accouchement et qui pourraient être évitées. Ces femmes vivent à 99 % dans les pays en voie de développement.

 

Le-sang-silencieux-de-l'Afrique/  Lorsque que le scandale des comportements occidentaux devient toujours plus évident !

La violence des politiques extractivistes et impérialistes prend une couleur bien singulière et amère en ce qui les concerne. Le viol de masse s’avère une arme politique braquée vers les femmes. Que ce soit lors du pillage du coltan et de la cassitérite en République démocratique du Congo (RDC), par exemple. Ou encore lors du génocide rwandais, dans lequel la complicité des autorités et des banques françaises est avérée et au cours duquel l’ONU estime à au moins 250 000 le nombre de viols de femmes. (…) Ce sont donc ces discours déplorables qui alimentent l’idée que les enfants des pauvres sont une charge pour la société. Ce sont ces mêmes discours qui ont abouti à des avortements et stérilisations forcées pratiquées en masse sur des femmes minorisées, notamment dans les colonies françaises, comme le montre la politologue Françoise Vergès dans son ouvrage, Le Ventre des femmes (Albin Michel, 2017), cité par Libération. [[ toujours accuser les victimes d’être responsables de ce qu’elles…subissent c’est bien un travers paranoïaque du libéralisme – un symptôme qui signe bien que, pour lui, c’est très bientôt la fin. Une non-pensée si toxique, pas trop tôt !]].

Le G20 fabrique du sous-développement

Les décisions que prennent vingt chefs d’États industrialisés – parmi lesquels figurent les anciennes puissances coloniales, dorénavant les pays les plus pollueurs et pilleurs de la planète – dans leurs salles de réunion aseptisées, protégés de la colère de la rue par 20 000 policiers et un arsenal répressif colossal, [[trop de répression signe que l’on a tort et à 90 %, au moins, tort !]] sont précisément la source de la misère africaine. Le G20 de Hambourg, pourtant placé sous le signe du soutien à l’Afrique, ne fait pas exception à la règle. Pour répondre aux problèmes de surendettement des États, le G20 entend renforcer le rôle des institutions financières internationales, telles que le FMI, la BM ou encore le Club de Paris, dont on connaît non seulement l’inefficacité mais aussi le caractère néfaste. L’initiative allemande Compact with Africa, présentée comme une bonne pratique à suivre, consiste au renforcement des prêts et investissements privés en Afrique, autrement dit, ouvre (encore plus) la porte au surendettement des pays et au pillage de leur économie au profit des banques et multinationales occidentales. Du haut de leurs cravates et de leurs certitudes, les chefs d’État présentait cette « aide » à l’Afrique comme un moyen de freiner l’immigration.

Comme à l’accoutumée dans ce genre de rencontre au sommet, le G20 compte éteindre un feu avec un lance-flammes. Car les vrais responsables du soi-disant « sous-développement » de l’Afrique sont biens tous les Macron au pouvoir ainsi que leur monde : le FMI, la BM, les chefs d’États occidentaux et les régimes africains complices, le G20, le Club de Paris, les gouvernements français successifs… » Si irrespectueux de tout ?

Anouk Renaud -  Permanente au CADTM Belgique

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Voici donc que toute l’Histoire se range dans l’obligation pour l’occident à changer radicalement ? Il n’a pas à dire aux autres – il a à faire chez lui, uniquement et en urgence ! Oui tout parle des ancêtres…mais dans la direction d’une impulsion irrésistible à l’unité complète de l’Humanité ! Même l’histoire de l’ADN le dit ? Même !

 « À vous qui nous lisez, à votre famille ou à vos collègues, à vos voisins ou à vos amis, nous avons quelque chose à vous dire que l’on oublie trop souvent : nous faisons partie de la même famille. Par famille, nous n’entendons pas de liens affectifs, mais bel et bien de la similarité impressionnante de notre bagage génétique.

Les généticiens à la conquête de l’Histoire : Le film d’Arte réalisé par Franck Guerin et Emmanuel Leconte nommé « L’ADN, nos ancêtres et nous », nous emmène faire un tour au plus profond de nous-mêmes, et par conséquent, de notre histoire. Cette même histoire trop souvent « ironique » et cruelle, façonnée par des croyances basées sur des différences qui font pourtant notre plus belle richesse. En effet, tous les êtres vivants descendent d’une seule et même espèce vivante, une cellule originelle, apparue sur terre il y a environ 3,8 milliards d’années. Par « être vivant », il faut entendre « toute forme de vie ». Cet organisme formé dans l’eau des océans est à l’origine de l’entièreté de la biodiversité terrestre, c’est-à-dire qu’en prenant deux espèces au hasard, elles n’ont forcément fait qu’une, à un moment ou à un autre de leur évolution.

Que-nous-le-voulions-ou-non-:les-scientifiques-sont-formels-:nous-avons-tous-les-mêmes-ancêtres      (23 juin 2017 / par Diane Deswarte)

 

Par exemple, l’ancêtre commun entre l’homme et la levure a vécu il y a 2,5 milliards d’années; il en résulte 30% de gènes communs entre l’Homme et la levure aujourd’hui. Également, le dernier ancêtre commun entre l’Homme et le champignon existait il y a un peu moins de 700 millions d’années. Il n’y a que très peu de gènes qui sont uniquement propres à l’Homme, pour ainsi dire, la différence de codage ADN entre l’Homme et le chimpanzé n’est que de 1% ! La différenciation et le rythme d’évolution entre ces deux espèces va dépendre de la manière dont les patrimoines génétiques s’expriment. Ah oui, si d’aventure vous entendez des petites phrases telles que « Oui, mais là bas, ils ne sont pas comme nous » ou « Chacun chez soi » ou autres jetés de mots littéralement « racistes », n’hésitez pas à sortir ce qui va devenir votre plus beau contre-argument : si l’on prend au hasard le génome de deux personnes aléatoires sur la planète, il est identique à 99,9% – nous sommes uniquement une petite famille homogène et jeune de 7,2 milliards d’individus. Nos différences physiques sont donc cachées dans le 0,1% de différence entre un allemand et un malgache, un papou et un inuit, un chinois et un iranien etc.

Nous ne sommes qu’un énoooorme bouquin ! : Pour faire plus simple, nous ne sommes que des piles de dossiers ou des cartons d’archives ambulants ! Un corps humain contient une quantité presque inimaginable d’ADN. Pour la petite histoire qui passe bien au dîner, vous pourrez dire que notre ADN déroulé en filament et mis bout à bout atteindrait 12 milliards de kilomètres, soit le diamètre du système solaire. Rien que cela. La quantité d’informations est telle que nous n’en savons finalement que très peu à propos de l’ADN : à peine 2% de l’histoire de l’humanité contenus dans ce filament [[ nous ne savons donc pas…98 % ! Et ce ne sont pas les dérisions dérisoires, comme les racismes, qui aideront à apprendre ces 98 %...]]. Une autre caractéristique incroyable de l’ADN est que sa lecture est universelle : c’est à dire que le système de codage de l’ADN, resté le même depuis des milliards d’années, se lit de la même manière chez l’Homme, l’hibiscus, l’ananas ou la pie.

« L’Homme, contrairement à l’animal, pense ; mais l’animal n’a pas à penser, il sait. » Baptiste W. Foisy. D’ailleurs, le passage de ces données génération après génération admet des « erreurs de copie de données », qui sont en fait l’origine de nos mutations, de notre évolution. En remontant le fil de ces erreurs, les généticiens remontent petit à petit le fil de l’histoire de l’humanité. Une des « erreurs » qui a fondé notre espèce n’est autre que la capacité de réfléchir. Explication :

La population mondiale descend directement d’un tout petit groupe d’individus, soit seulement 10 000 personnes, soit l’équivalent d’une toute petite ville responsable de la diversité humaine qui fait notre richesse. Ce petit groupe à l’origine de ce que l’on appelle « l’Homme moderne », se situait en Afrique, berceau de l’humanité. Une minorité de scientifiques s’accordent pour dire que le berceau serait en fait situé en Europe [[ en Bulgarie plus précisément..]] et non en Afrique, ou encore une nouvelle découverte au Maroc démentirait cette affirmation [[quoi qu’il en soit le schéma demeurerait quelles que soient les futures découvertes : très peu d’ancêtres et des ancêtres tous communs à l’Humanité entière, une seule famille génétique et tout racisme est donc plus ridicule que le mot ridicule lui-même]]. Malgré tout ce que nous savons, la modestie est de mise : nos origines ont encore bien des secrets ! (D’ailleurs, la seule chose à garder sûrement en tête est que nous sommes des primates comme les autres.). Bref, CQFD : si nous venons effectivement d’Afrique, la sécheresse et la chaleur de ce continent va pousser le code génétique humain à évoluer pour s’en prémunir. C’est à cette époque que notre tête, notre cerveau s’est développé, s’est complexifié pour réfléchir au lieu de simplement savoir. Le cerveau humain va passer de « savoir » à « savoir qu’il sait » : ré-flex-ion (« miroir », pour ceux qui n’avaient pas compris). C’est cette capacité à réfléchir qui nous différencie des autres animaux et qui permet, entre autres, de nous adapter.

« Pouvez-vous imaginer ce que le monde pourrait devenir si chacun acceptait que nous n’étions qu’une grande famille ? », Desmond Tutu, prix Nobel pour son opposition à l’apartheid en Afrique du Sud. [[La réalité EST que nous sommes la même famille, quant à « ne pas » l’accepter c’est une histoire qui ne peut durer. La raison et le bon sens ne peuvent aboutir qu’à admettre ces faits si évidents…Les conformistes sont juste en…retard de plusieurs millénaires ! ]]

OK, donc nous venons tous d’Afrique et nous pouvons réfléchir : poursuivons ! C’est d’ailleurs à partir du moment où l’Homme a pu réfléchir qu’il a commencé à migrer. On appelle « l’effet fondateur » lorsqu’un petit groupe se détache d’un plus grand ensemble pour former une nouvelle population. C’est ainsi que sont nées les différences, via les migrations des populations sur plusieurs milliers d’années [[si nous sommes tous issus de migrations, pourquoi oser s’en prendre à des migrants…trahissant ainsi nos ancêtres ?]] – les non africains ne sont qu’un échantillonnage, un sous-groupe du grand ensemble d’origine.  L’un des scientifiques interrogés dans le reportage explique avec simplicité que « l’histoire de la migration humaine se fait par tous petits pas. À l’origine, lorsqu’un groupe voyait de la fumée s’échapper d’un camp voisin, c’est qu’il était temps de partir. À raison d’un kilomètre par jour, on fait le tour de la terre en seulement quelques milliers d’années ! ». C’est donc à l’occasion de 3 vagues de migrations majeures il y a 40 000 ans que se sont dessinées les différentes populations humaines :

– Une vers l’Occident, en terres européennes

– Une vers l’Asie jusqu’en Australie

– Une vers le Nord-Est du continent asiatique jusqu’à la Sibérie (…)

Morale de l’Histoire : Racisme, discrimination, colonisation, esclavagisme etc., sont des phénomènes basés sur des différences physiques ou culturelles, mais complètement dérisoires puisque nous sommes de la même famille. La multiplicité des individus nous évite toutefois la consanguinité, bien sûr, mais nous venons tous d’une seule et même cellule flottant au fond d’un océan, il y a de cela 3 milliards d’années. L’Homme est donc différent des autres êtres vivants par plusieurs de ses capacités : celle de la réflexion, de la migration et de l’adaptation. Prenons conscience de la futilité des problèmes que nous rencontrons, de l’infime valeur des choses que nous possédons ou désirons

........................et de l’importance de continuer à porter ce message génétique !” [[Tous frères et sœurs génétiques !]].

Ce en quoi le respect indéfectible dû aux Ancêtres obtient infiniment plus de VALEUR pacificatrice que la divinité, qui semble surtout un facteur de divisions et de violences insensées pour les humains. Respecter les ancêtres c’est respecter le futur commun. Se montrer infiniment plus tolérants et bienveillants envers ce qui est, en fait, une évolution légèrement différente de nos ancêtres. Les MÊMES pour toutes et tous !

 

……………..Ancêtre – tout en être. AncÊTRE ! AncÊTRE !

 

………………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

 La photo de couverture est dédiée à M.B.

La photo de couverture est dédiée à M.B.

Le respect dû aux ancêtres est l’ancêtre de tous les respects ?
pas un mot de vrai...nous n'avons pas d'ancêtres gaulois mais, au minimum,...européens.

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voyons-les en face...

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Le respect dû aux ancêtres est l’ancêtre de tous les respects ?
le passé ne doit pas être un point d'arrivée mais de...départ !

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les anciens sont un conseil permanent

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Le respect dû aux ancêtres est l’ancêtre de tous les respects ?
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L'arbre à Palabres…les ancêtres-êtres…se montrent comme les vrais maîtres de la parole. Les palabres sont palabras (paroles en espagnol) parce que ce sont les anciens qui y veillent…

L'arbre à Palabres…les ancêtres-êtres…se montrent comme les vrais maîtres de la parole. Les palabres sont palabras (paroles en espagnol) parce que ce sont les anciens qui y veillent…

la chaîne des ancêtres ne sera pas rompue...

la chaîne des ancêtres ne sera pas rompue...

il y a beaucoup d’Europe en France. Depuis 1,8 million, âge où la France n’existait pas, il y avait tant de diversités européennes, dont ces européens venus …d’Afrique.

La preuve ? « L'ADN, nos ancêtres et nous » - Que vous le vouliez ou non, les scientifiques sont formels. Nous venons tous d’Afrique…nos ancêtres « communs » c’est donc l’Afrique. Si c’est la science qui le dit !

"Tous nos ancêtres sont Noirs et Africains". Yves Coppens, Paléoanthropologue

L’immigration a construit la France (qui ne se nomme pas la Gauloise ou la Gaulerie, etc. mais la France…essayons de savoir pourquoi…)

Et donc oublier les racines de la civilisation…mondiale ? Les causes du « sous-développement » africain ne sont apparemment pas enseignées à l’ENA. Confondre les symptômes d’une maladie, ou d’un grave problème comme la surpopulation, avec ses causes, est symptomatique de ces décideurs néolibéraux qui préfèrent faire porter la responsabilité des inégalités et des injustices sur les victimes plutôt que sur les responsables. Mais pour cela il faut ranger l’histoire dans un tiroir inatteignable de sa mémoire. Et vivre à 100 % « hors sol ».

4 choses que les signatures de nos ancêtres peuvent nous apprendre - Généalogie

LES JEUNES, LES VIEUX, LE RESPECT - Partie 2

Agronome de formation ayant vécu en Algérie et au Gabon, consultant spécialisé dans les relations interculturelles, Clair Michalon a effectué des missions et des observations dans près de soixante pays depuis quarante ans. Membre associé du cabinet C.I.LO (Communication Interculturelle et LOgiques sociales.), il intervient auprès de collectivités locales, d'ONG et de groupes industriels. Il est également membre du conseil scientifique de la ville de Montreuil et conspirateur positif au sein de l'Institut des Futurs souhaitables. Grand observateur des cultures dans le monde, il emploie son énergie et sa pédagogie à faciliter le dialogue entre les peuples. Ici que dit-il ? De changer son regard sur les hommes pour voir le monde autrement: Un grand respect pour les personnes âgées. Le point commun à tellement de civilisation différentes (sauf l’européenne) ? Comment-est ce possible cette quasi universalité ? Les données pour l’Afrique…Quasiment jamais sortis de chez eux… Précarité : sils se trompent, ils meurent, pas le droit à l’erreur. Pas de choix, l’économique reste, partout, la proximité de la mort. Enfin, très faible contrôle des incertitudes. Beaucoup de choses m’échappent donc. Je suis pris dans une trame sociale qui m’échappe complète ! Le puissant gouvernail des ancêtres présente un stabilité très forte. Ce qu’aucune religion ne pourra jamais….

Une hypothèse actuelle mais qui ne changerait rien au schéma de base : nous sommes tous de la même famille génétique, tous frères et sœurs. Et nous sommes tous issus des mêmes ancêtres communs ! …. Imaginez une plaine aux allures de savane, à la végétation rase parcourue de girafes. C'était la Bulgarie il y a sept millions d'années, et c'est là, et non en Afrique, que des scientifiques recherchent aujourd'hui des traces d'un des plus vieux ancêtres de l'homme.

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V
Vraiment sympa ce site web
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M
Tout humain l'est ;)
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M
Peut-être parce que tout humain, aborigène, indigène, etc. le sont dès l'origine (africain).bien venu dans la réalité ? En tout ça, bel et bon jour. A
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I
Luça c ce que je pensais...mais avec cette observation supplémentaire : enfant très typés africains et adultes perdent ces traits...aussi nous ne voyons plus que l'aborigène :-)
M
Bien le bel et bon jour dédié. *<;o)
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I
Luça salut c’est ton domaine de prédilection…mais, aussi, cette photo m’intrigue…aborigènes, les enfants y ont l’ait très africains. Saurais-tu le pourquoi ?