Daddy Dada Africa ?
Le dad A., le daddy isme, oui, s’est vu orthographié, par évidente erreur, dada isme avec ce tréma (ï) très maternel. Oui. Il faut rester serviable et remettre les faits à leur place…le dadaïsme reste un nom d’emprunt qui ne possède pas son sens en lui-même. Il indique, signale, montre, arbore, brandit tellement de significations que nous devons bien aller les vérifier par nous-mêmes. Nous allons ainsi faire, d’abord, comme si dada se nommait bien dada… (sur son bidet, celui de Marcel Duchamp)…Et alors ?
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« «Dada Afrika» tombe à très point nommé: Dada fête en effet son 100e anniversaire ! Pour la première fois, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec l’art et la culture de pays extra-européens. Les mises en scène des «Soirées nègres» au Cabaret Voltaire, qui faisaient appel à tous les sens, associant musique, poésie et danse, s’attaquaient à la notion même de l’art et remettaient en cause les valeurs artistiques ayant cours jusqu’alors.
La présentation de poèmes pseudo-africains scandés au rythme des percussions et accompagnés de danses de masques – des manifestations spontanées, vitales, endiablées – correspondait à la volonté des dadaïstes de transgresser toutes les limites. L’objectif était de déconcerter le public. Les masques de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber-Arp ou les collages de Hannah Höch témoignent de la recherche d’un nouveau langage formel et d’une vie plus authentique. Dans l’altérité exotique, les artistes dadaïstes découvraient un monde libérateur à l’opposé du leur. Elle devait les aider à transformer la société et l’art de leur époque. Dans cette exposition, les œuvres dadaïstes dialoguent avec l’art, la musique et la littérature de l’Afrique, de l’Amérique, de l’Asie et de l’Océanie.
Le Musée Rietberg possède un vaste et précieux fonds de Han Coray, l’un des plus grands collectionneurs d’art africain. C’était également un remarquable mécène et marchand d’art, et il contribuera à promouvoir le dadaïsme. Les plus mémorables expositions Dada eurent lieu dans sa galerie, en 1917. Pour la première fois, des artefacts africains étaient présentés dialoguant d’égal à égal avec des productions dadaïstes.
Insurrection poétique : Le sujet ? Les relations que le mouvement dada a eues avec l’art classique africain, de sa naissance en 1916 à sa dispersion au début de la décennie suivante, cela dans les quatre villes où il a vécu, Zurich, New York, Paris et Berlin ? Par art classique africain, on entend ce que l’on appelait alors d’ordinaire les « fétiches » des « primitifs ». Quant à dada, c’est ce groupe cosmopolite et à composition variable selon lieux et moments dans lequel des poètes – Hugo Ball, Tristan Tzara, André Breton – font équipe avec des artistes – Marcel Janco, Jean Arp, Max Ernst, Francis Picabia.
L’exposition s’est [[ d’abord]] tenue en 2016 au Rietberg Museum de Zurich, dans le cadre du centenaire de dada. On l’y avait vue avec quelque déception : trop peu d’œuvres dans un espace qui, quoiqu’assez réduit, semblait encore trop grand pour elles. Elle s’est tant étoffée en venant à Paris qu’on la reconnaît à peine. De nombreuses œuvres y ont été ajoutées [[ notamment des films d’époque…voir la documentation jointe]]. »
« Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire dans le progrès. Nous ne nous occupons avec amusement que de l’aujourd’hui...», clamaient haut et fort les premiers artistes et intellectuels dadaïstes. Ce qui leur réussit, puisque le mouvement joyeux et iconoclaste, apparu à Zurich au creux de la Grande Guerre, en 1916, essaima dans toute l'Europe avec sa folie, sa dose de films, de collages, de créations sonores, de textiles et de photographies novatrices. Cent ans plus tard, le musée de l'Orangerie fait le pari osé de conjuguer les œuvres de ces héros – Hanna Höch, Arp, Sophie Taeuber-Arp, Hugo Ball, Tristan Tzara, Raoul Haussmann ou encore Man Ray et Picabia – à l'attrait d'œuvres enfin extra-occidentales : … »
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« A l’occasion du centenaire de Dada, le conseiller fédéral Alain Berset rend hommage à ce composé à 80% d’exilés, de métèques, de pérégrins, de semi-apatrides, brefs, d’étrangers «criminels», briseurs de convenances et saccageurs d’ordre établi. » Vrai qu’ils sont très mal vus de ces mêmes autorités ( en train de faussement les encenser de nos jours…), qui considèrent leur groupe comme "un repaire d'immoralité" pour "dangereux socialistes et anarchistes" [[ et autres amalgames si hasardeux. Rien que cela ! En tout cas, nous manquent terriblement ce genre de regroupements très fertiles…de notre époque si « reculée » (par rapport à ses immenses possibilités qu’elle se renie, pitoyablement, chaque jour, oui époque reculée et pas mieux sauter !). Où chacun-e s’évertuent à s’enfermer dans des petits groupes fort clos sans communications avec les autres. Qui ne brillent que par leurs rejets irresponsables de toute unions et fédérations, de tout communalisme de cœur allié au désir intraitable d’abolir le capitalisme…Ce qui devrait passer AVANT TOUT et semble – si ennemi-à-l’intérieur-de-nous = passer après tout, après toutes les frivolités et les vains discours sur la course aux néants, les faits néants au pouvoir !]].
« La taverne du couple Emmy Hennings et Hugo Ball se situait Spiegelgasse 1, dans le quartier de Niederdorf de Zurich. Par une coïncidence assez ébouriffante, à la même époque, Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, s’était quant à lui réfugié au 14 de la même ruelle. Il est très probable que Lénine, qui aimait chanter, ait poussé la porte du cabaret voisin, très cosmopolite et très attirant pour les intellectuels et les révolutionnaires.
13-choses-plus-ou-moins-utiles-à-savoir-sur-le-mouvement-dada
Dominique Noguez en a fait un vrai-faux livre d’histoire, qui se veut d'une très grande drôlerie ("Lénine Dada", octobre 2007). Il raconte que le nom de Dada est en réalité venu d’une exclamation enthousiaste qu’aurait poussée Lénine devant ses nouveaux amis du cabaret (Da ! Da !). Et il révèle que la révolution russe elle-même serait, en fait, une œuvre poétique dada, un happening anarchiste. [[ Ah bon ! Que les chauves se fassent des cheveux…]]. »
« Au Cabaret Voltaire, le boui-boui de Dada (fermé après six mois pour tapage nocturne, mais on ne saura jamais si la plainte a été déposée par Lénine) on aura tout de même eu le temps d’exposer les œuvres de Picasso, Modigliani, Kandinsky, Klee, Léger ou Matisse, excusez du peu. Force est ainsi de constater que le dadaïsme, sous ses vrais airs de dilettante, aura néanmoins prodigieusement essaimé dans les milieux artistiques. Que faut-il retenir de cette sublime et glorieusement éphémère tentative d’amour social ? Plusieurs choses.
>> Que l’art est si noble, qu’il s’opposera toujours à la folie brutale des hommes pour lui substituer sa propre folie douce, celle des poètes. Que le rire, indissociable de l’art, fait taire les canons et nous ramène à notre humanité. L’épopée dadaïste surgie au milieu de la Grande Guerre [[ 1916]] nous fait réaliser que «humain» rime avec «humour» (à tout le moins en verlan). Egarées dans leur non-imaginaire, les idéologies, laïques ou religieuses, ont grand peine à le comprendre. [[ ce sont donc elles, super arriérées et esprits de clochers qui font tout clocher…]].
>> Qu’il n’est pas de cohésion sociale sans le rire, même le plus provocant. Réaction physiologique impliquant les systèmes respiratoire et musculaire ainsi que le cerveau, et favorisant la relaxation des membres et la baisse du stress, le rire, qui a vocation au partage, n’a au fond d’autre finalité que de nous faire mieux vivre ensemble [[ ce pourquoi le mauvais coucheur, le rustre sans aucun savoir vivre, du régressif capitalisme ne rit jamais, ne fait, parfois, que ricaner disgracieusement jaune, et représente donc un des états les moins sociables et les moins responsables de l’être humain. Y mettre fin ne peut être qu’une œuvre de grande salubrité publique…]]. »
Dada-africa-sources-et-influences-extra-occidentales
Bilan ? N’aurait lieu que par…. « Une exposition sur ces échanges [[ ceux de la trop oubliée valeur d’usage…donc à mettre en usage véridiquement et pas à « échanger », pour ne la revoir plus…contre la fausse monnaie capitaliste qui immobilise toute…vie sociale !]] en confrontant œuvres africaines, amérindiennes et asiatiques et celles, dadaïstes, de Hanna Höch, de Jean Arp, de Sophie Taeuber-Arp, de Marcel Janco, de Hugo Ball, de Tristan Tzara, de Raoul Haussmann, de Man Ray, de Picabia…
Ainsi seront évoquées les soirées Dada, avec plusieurs archives, film de danse et documents sonores, musicaux, mais aussi la diversité, l’inventivité et la radicalité des productions Dada – textiles, graphisme, affiches, assemblages, reliefs en bois, poupées et marionnettes – face à la beauté étrange et la rareté d’œuvres extra-occidentales [[ une des issues de…secours !]] statue africaine Hemba, masque africain de Makondé, masque Hannya du Japon, proue de pirogue de guerre maori... » etc.
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Outre qu’il vaut mieux des vœux ardents dans leurs brièvetés mêmes – et que la preuve que l’intention profonde y est (simplement par le résultat palpable de cœurs qui se préoccupent tant de tout le monde) – nous offrons en vrai ce texte et sa…conclusion. Qui est ? Le fait que tous les pouvoirs passent leur temps ( bien après…jamais pendant !) à encenser tout mouvement qui les contra dur tient à ceci : c’est juste afin d’en dégoûter toutes les bouches saines. Alors que tous les arts authentiques nous appartiennent à fond puisque nous en assumons les héritages…Et eux absolument pas (ils sont tellement habitués à Fuir toute responsabilité tout en se prétendant…dirigeants, qu’ils déguerpissent devant même le devoir d’assumer les civilisations mondiales, et les pensées vécues et les arts qui en auront été les premiers fronts si diffamés)…Dans ce contexte reflanqué au nez des truqueurs, nous les voyons « faire semblant » de faire l’éloge de ce qu’ils nient, renient et dénient…afin juste de dissuader d’aller voir PAR SOI-MÊME ? D’en dégoûter toutes les bouches saines ? Bouches qui, ne voulant plus ressentir les effluves insalubres de la présence de ces pouvoirs, s’en détournent ainsi– bien trop stupidement – des sources vives de toute rébellion de fond…
……………………ce qui risque de ne plus jamais être le cas !
…....……(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Dada Afrika, à l’origine une exposition du musée Rietberg de Zurich et de la Berlinische Galerie qui vient à l’Orangerie jusqu’à Février 2018
Marcel Janco...bref, les méconnu-e-s !
Photographie : l'Afrique expose ses non-dits
Organisées tous les deux ans, les Rencontres de Bamako explorent les tabous du continent, jusqu'au 31 janvier. Le Monde | * Mis à jour le | Par Roxana Azimi (Bamako) Depuis leur lancement en 1994...
http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/12/15/l-afrique-expose-ses-non-dits_5230383_1655012.html
pas trop tôt…
Faisons court !…DADA AFRIKA" (« mère » Afrique)…A la découverte d'une facette méconnue du mouvement Dada - 8 secondes
Dada mama Africa, musée de l'Orangerie - Paris
Dada in Paris- Disaster at the Soirée du Coeur à Barbe
Reconstitution de danses Dada (extrait de "Dada", documentaire écrit par Marcel Janco et réalisé par Greta Deses en 1967. Jean Arp, au piano, joue le rôle d'Hugo Ball)
DADA Spirit - Viva mama DADA
Dominique Noguez présente "Lénine Dada" à la galerie Donguy, Portrait de groupe #103
iconographies d’époque...
"C'est ce que les blancs ressentent à chaque fois?" L'affiche de "Black Panther" fait beaucoup de bien aux Afro-Américains
Cinéma. "I Am Not a Witch": il était une fois, en Zambie, une petite sorcière...
I Am Not a Witch sort en salle le 27 décembre, en partenariat avec Courrier international. Ce premier film de Rungano Nyoni suit le parcours d'une fillette zambienne accusée de sorcellerie. Entre...
pas de sand wi(t)ch alors ?
I AM NOT A WITCH Part 2 Sous Titrée FR (2017)