Et comment atterrir après s’envoler ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Dolphy, rafraîchi d'inconnu, ne désirait pas trop en parler. Il souhaitait avant tout, dormir (comme après une longue épreuve sportive, une épuisante course de fond). Il le fit. Allongé, les yeux fermés, il entrevit une boule de lumière en lui. Ce qu'il serait judicieux de ressentir c'est à quel point une image intérieure peut être dense volumineuse, large, profonde, en relief, en volume. A quel point cette image peut dégager des odeurs, de frais tactiles, des métissages et autres alliances où vous avez "visuellement" le toucher "pétale de fleur", qui devient un toucher comestible ou approfondissant ses couleurs en sillons moirés. Etc.: pour une expérience sans bords donc sans limites. Dolphy savourait cette entièreté du réel qui ne rejette rien, ne cherche jamais à avoir raison (piétinant, obligatoirement, la meilleure partie de lui-même), ne cherche pas à supplanter personne (qui donc, un reflet de reflet de reflet de la "même" réalité vue sous différents angles!).

 

La vie-diamant s'admire, se tant contemple et ne sert plus de totems pour des guerres toutes plus imbéciles les unes que les autres. Combien de gens que vous croisez et qui mettent les conclusions avant toute démonstration: genre, vous seriez con donc vous l'êtes, ce qui semble démarche plus conne que toute autre connerie et ne disqualifie que qui l'emploie ? Ou bien ce regard, au tain hautain, disant comment croyez-vous que je voudrai vous connaître lorsque, justement, ce regard fait perdre tout attrait et jette son pétard mouillé sur un ridicule de plus ? Ne pas vouloir connaître les autres quels qu’ils soient c'est se couper les jambes. Et, puis, ces vagues successives du "tout le monde arnaque tout le monde", où, lorsque la vague s'est retirée, il s'avère que qui se croyait à l'abri des arnaques (et pourquoi cela, où se situe la preuve topique ?) se montre bien plus manipulable (et manipulé-e) que les autres etc.

 

Tandis que des expériences magnifiques se passent juste à côté, que des nectars qui conduisent directement, et sans procédés d'ivresses, aux extases les plus durables, se trouvent juste à un mètre où vous piétinez toujours le meilleur de vous-même. Et si peu à faire en fait: un changement de "position" mentale allège le corps entier, une "mentalité de gestations, genèses, conceptions et " sait » comment savoir. Que rien n'est comme à la télé, une image toute faite et sans lien avec le réel -  mais que tout mûrit, grandit, croît, mais avec des retours, des essais, des tâtonnements et atermoiements et que de refuser (avec toujours cette responsabilité jamais assumée, d'en priver les autres: et la majorité des gens se montre par trop paternalistes !)  les processus de maturations c'est tout comme se dessaisir de la moitié du réel. Plus cons que ceux qui prennent les autres pour des cons vous ne trouverez pas. Plus ils se croient affranchis moins ils en ont franchi.

 

Dans un monde à l'envers, où vous avez tout dénié et renié, ce sont les autres qui sont réellement ce que vous prétendez être...

 

En Dolphy le sommeil léger nage son immensité. Une zone de sérénité qui n'a besoin d'aucune tempête pour s'affirmer. D'aucun vacarme pour exister. Dont la réputation ne s'encombre d'aucune conjuration à nuire et croire blesser autrui. Bref, trop de médiatique tue toute sensualité et plénitude. S'affiner et se raffiner, se savourer soi-même, se bouffer l'ontologie. Tant d'échelles de mesures existent et si peu sont exploitées: celle-ci, moins vous cherchez à nuire aux autres plus le "goût de vous-même" touche au merveilleux ; celle-là, plus vous vivez la confiance plus votre respiration connaît de volutes "amoureuses" ; encore, plus vous voulez vous sentir immense plus les extases (sans adjuvants) montent en vous...etc. Vous pouvez  vérifiez courbes, histogrammes ou diagrammes, tout concorde à montrer que "réussir" sa vie est bien avoir le cœur toujours plus grand et parvenir aux idées toujours plus larges. C'est un englobant qui ne nous trompe jamais ! Toute autre hiérarchie est une perte absolue de temps ou un fourvoiement dans les leurres ricanants (le supérieur-sans-preuve vit tous ses actes en "bassesse" : un dessin de possibilité Svp!). En bref, c'est toujours trop grossier et infantile. Les seules hiérarchies qui tiennent leur universalité: celles du cœur et de l'esprit !

 

Qui ne les suit pas, évidemment, ne peut "évoluer", aller plus haut, monter dans les extases etc. Tellement facile à comprendre qu'il faut s'auto-ligoter en star pour parvenir à "manquer" ce cœur rayonnant de cible.

 

Dolphy, entre deux eaux, deux niveaux de réflexions, laissaient voguer les "pensées-formes" sans chercher à les retenir, sans s'arrêter à aucune. Un échelon affleurait "religieux" un autre "qu'est-ce que je viens de vivre?"…La "pensée sieste" permet le chatoiement enchanteur des   idées qui défilent sans heurter. ""Voler" ne correspond à aucune religion que je connais, comme je les connais. Plutôt un fait d'univers qui n'a rien à voir avec le surnaturel. Comme si bardés de tant de blockhaus nous n'exposions jamais la "plaque sensible" afin de "recevoir" ce qui serait comme "l'intelligence de l'univers". Les religions nous privent de ce qui est mieux que les religions: une intelligence entièrement sensualisée, qui, indomptable, a refusé d'abandonner la moindre des parcelles mentales comme de "croire" aux délires des hédonistes (les résultas sont là: le monde dont ils se sont rendus "complices" est en voie de détruire toute sensualité !).

 

Le corps peut entièrement être structuré comme un esprit et, complémentairement, vous pouvez rendre votre cerveau sensitif tel un corps entier. Dans les siestes impratiquées et leur engourdissement coloré, vous pouvez ressentir ce poids amical qui vous attire vers le fonds…

 

Soudain, Dolphy sentit sa tête-univers tourner. Telles les galaxies, l'espace en elle tourbillonnait, les aires mentales, comme de pivotantes planètes, se mouvaient entre elles. Plus intense, encore, soit la tête tournait autour des pensées soit les pensées devenues sphériques, présentaient chacune de leurs différentes facettes au cerveau. Avec le maillage de nouveaux savoirs: selon l'angle choisi par la personne nous plongeons dans sa structure intime. Puis, le langage arrachant le "voile d'inconnaissance" qui le recouvrait, se révèle fonctionner comme un univers complet, où les mots sphériques tournent sur eux-mêmes, présentant telle facette et pas l'autre lors de la conception de la phrase. Nouveaux savoirs sur les intentions et choix secrets des gens par le fait qu'ils surdéterminent tel côté du langage. Aussi, au lieu de se trouver empêtré dans le filet d'une pensée à arêtes douloureuses.

 

Surtout ce flot d'incessantes pensées sans utilisation possible, usant, par excès, le goût de raisonner. Puis, encore, d'une autre harcelante, demandant toujours plus de satiété alors que de savourer, lentement, supplante toutes les gourmandises. Insensée époque où les fantômes des gens courent après d'incessants besoins (toujours plus envahissants) sans que le "réalisme" de, d'abord, contenter le premier (ce qui en évapore cinquante autres !) ne les atteigne jamais. Murs de besoins artificieux et artificiels ! "Séparés" de tout (donc d'eux-mêmes!) ils cupidisent sur les besoins et ne prennent jamais le temps sensé et raisonnable d'en savourer la distillation alchimique d'aucun. Les lignes semblent claires: qui, si bruyamment et avec des rires si faux, encombrent les médias, ne sait vraiment "rien" sur le réel. N'a donc aucune expérience authentique à partager avec quiconque. Que du toc. Qu'il reste donc agréable de rencontrer quelqu'un de raisonnable !

 

Raison, sommet des extases?

 

( à suivre)

 

 

 

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