Inséparables d’eux-mêmes

Publié le par imagiter.over-blog.com

Inséparables d’eux-mêmes

Soit ne plus jamais être contre soi-même ? Le sablier a rendu son tablier. Le temps psychologique ne s’écoule plus comme avant. C’est qu’accéder à un niveau de conscience plus élevé c’est se propulser dans une existence plus intense. Oui ? Vous avez parcouru avec nous tant de pistes copistes. Découverts que plus de 80 % de la vraie vie est évitée par les médias vendus puisque ces chaudes oasis annulent toutes les raisons de leurs inutiles…soumissions. Nous pouvons vivre vraiment autrement, oui nous pouvons : et vu l’effondrement « séparé » (c’est le leur, pas le nôtre), l’ennui glauque et la tristesse sans limites que « produit » le capitalisme libéral c’est toujours plus…facilité. Il n’y a que la diffusion de la merveille qui pêche. Mais ne pêche pas tant que cela. Le feu rougeoyant des désirs convergents se fait voir à travers toutes les brumasses. C’est cela ? Le merveilleux trésor qu’est l’esprit de synthèse se fait tous les jours plus connaitre. Pourquoi les produits des marchés semblent toujours plus à côté des plaques, des plaques où nous les plaquons ? Parce qu’il n’y a nulle synthèse à en tirer. Le tout pareil, le trop d’ennui, le trop triste n’enfante pas de récit global. Ne prête à aucun soulèvement d’enthousiasmes. Rien ne peut plus nous séparer de nous ! Nous sommes devenus inséparables de nous-mêmes : plus aucune indigne propagande ne peut s’y glisser : soit l’on est droit et sincère, soit il n’y a pas d’entrée !

Par contre et rencontre, vivre loin, toujours plus loin, de toutes les pacotilles capitalistes, hors des miasmes des esprits malades qui veulent cela, à distance résolue des cœurs pourris qui « croient » que leurs produits malsains intéressent encore grand monde – cela booste les passions. Les ardeurs ardent. Les enthousiasmes se soulèvent. Nous nous levons et d’autres se relèvent. La grande synthèse est en œuvre…le Mouvement va nous sortir de toutes les ornières. Nous désembourber, nous désincarcérer. Nous ne sommes plus incarcérés par rien. 90 % de l’Humanité a même un INTÉRÊT DIRECT à quitter le cul de sac du capitalisme libéral. Il n’a plus la force de retenir grand monde. Il n’a jamais su séduire – désormais il révulse, il repousse, il déduit. Acte qui précède les si salubres synthèses que la déduction…

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** 1) – Nous en déduisons ? Déjà, ces 5 procédés de conformistes que nous pouvons subir dans les fausses conversations instrumentalisées par l’idéologie, dans les dialogues interindividuels gangrénés par les rapports de forces, dans les non-relations entre les créatifs et les illégitimes profiteurs de leurs talents (éditeurs, show biz, marchands et médias menteurs). Bref, y’a du monde, des pervers et narcissiques…ceux/celles qui souillent tant la société. De savoir ce qu’il en est, servira à les foutre vite au panier. Expérimenté-e-s là-dedans, nous c’est déjà fait : aucun-e ne passe plus : A vous

9-signes-de-manipulation-psychologique-niquée-dans-la-communication/

On vous dira qu’il est impossible de parler avec vous

Cette phrase est simple, directe et efficace. Si quelqu’un nous dit “qu’il est impossible de parler avec nous”, il évite précisément ce qu’il ne veut pas: parler de ce problème. Ainsi, il est habituel qu’on nous dise que nous sommes trop émotionnels, que nous prenons toujours tout trop à cœur et que ces derniers temps il est devenu très difficile de parler avec nous. Ces personnes projettent une chose dont elles manquent cruellement: des habiletés communicatives.

La personne prononce très souvent notre prénom au cours de la conversation

Quand, dans une conversation ou une dispute, quelqu’un prononce notre prénom de façon presque continue et exagérée, il est en train de se servir d’un mécanisme de contrôle très habile. En faisant cela, il oblige l’autre personne à lui prêter attention et la plonge en même temps dans un état continu d’intimidation.

 L’usage du silence ou des faux-fuyants

Je n’ai pas envie d’en parler. Ce n’est pas le moment. Pourquoi parles-tu de cela maintenant? … Ce type de dynamique est très récurrent dans les relations affectives, surtout si l’une des parties manque d’habiletés communicatives, de volonté et de sens de la responsabilité.

 Feindre l’ignorance : “je ne comprends pas ce que tu veux dire”

C’est une tactique très classique. Celle qui consiste à faire celui qui ne comprend pas ce que l’autre veut que l’on dise ou fasse. Cela signifie jouer avec l’autre personne en lui faisant voir qu’elle complique trop les choses, qu’elle emmène la conversation à un niveau qui n’a pas de sens. Nous sommes face à une stratégie classique du manipulateur passif-agressif qui évite d’assumer sa responsabilité et cherche à faire souffrir l’autre.

 On vous laissera parler en premier

Parmi les signes de manipulation psychologique les plus délicats à percevoir dans la communication, on retrouve celui de la personne qui cherche à nous faire parler en premier. Grâce à cette stratégie, elle parvient à faire plusieurs choses. Premièrement, gagner du temps pour préparer son argumentation et, deuxièmement, trouver nos points faibles.

Par ailleurs, il est habituel qu’après nous avoir écouté, le manipulateur émotionnel évite d’exposer ses idées ou ses opinions. Il peut se limiter à nous poser des questions, à explorer des points qui, loin d’être utiles à un possible accord, cherchent à révéler nos défauts, orienter le problème sur son propre terrain et nous faire passer pour des personnes maladroites, faibles ou qui exagèrent tout le temps.

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** 2) – Soyons juste nous-mêmes. Ne plus être contre soi-même c’est comprendre et ressentir son intérêt direct ! Qui est ? De quitter le capitalisme libéral sans un regard en arrière ? Parce que ? Par ce que ! Par ce que même…Même que. Si le langage est l’habit des pensées, apprenons à penser plus délicatement. Nous devons comprendre que la façon dont nous disons les choses est aussi importante que le contenu du message.

Revue-Ballast/-Alain-Damasio-1/4-    avec 1 vidéo et 1 radio Alain Damasio : « Tu ne peux pas porter un mouvement d’extrême gauche si tu ne fais que répéter des slogans »...

 

Comment lier art et engagement sans verser dans la propagande ? Il y a une chose essentielle qui différencie l’art de la propagande. La propagande, comme disait Foucault, c’est l’art de « conduire des conduites », de créer quelque chose dans un registre argumentatif afin d’amener les gens à adopter certains comportements. Il y a une vraie volonté de manipuler la liberté des personnes, de la canaliser vers des points considérés comme relevant de la vérité. La grande différence et la grande chance, pour nous, artistes, c’est que nous sommes des « ouvreurs » : on ouvre le crâne des gens. Ce qui m’intéresse, c’est d’arriver à ce point où un déclic se fait, où les gens, simplement, ouvrent les yeux, les oreilles et parviennent à quelque chose d’autre. L’art doit permettre le décollement de la norme subie au quotidien. Il t’ouvre sur l’émotion, sur la perception, mais ne les ferme pas. La différence vient aussi du registre. Entre un registre poétique et un registre argumentatif, il y a une énorme différence. Toute la propagande relève de l’argumentatif [[mais ne survit pas au contre-argumentaire…]] : tu accumules des arguments qui te conduisent à une « vérité », tu réduis le cône jusqu’à toucher ce que tu veux faire croire aux gens. L’art opère en sens inverse : c’est un cône d’ouverture. Ce n’est pas si évident que ça [[se faire « accuser » (sic) de poète n’est pas toujours très bon : trop de portes peuvent claquer au nez ]], à l’écrit : des amis extrêmement littéraires me reprochent de trop fermer certaines de mes productions écrites. Je n’en ai pas l’impression, mais c’est possible.

Engagé, militant… Que choisir ? Engagé, de façon certaine, mais « engagé », c’est très large. Je considère qu’un artiste, à partir du moment où il dispose d’une parole publique, même minimale, engage à une responsabilité vis-à-vis de ceux qui vont le découvrir, le lire, le suivre ; il a dès lors un impact et ne peut plus faire les choses de façon neutre. Ceci étant, j’ai toujours dit que je ne me considérais pas comme un militant. J’aimerais en être un, au concret, au quotidien. La vérité, s’il y en a une, c’est que ma militance consiste à créer tout le temps. Je travaille énormément, dans beaucoup de domaines, et c’est comme cela que j’ai l’impression d’agir sur le monde. Parfois, j’aimerais être sur des actions toutes simples, concrètes, sobres, qui dépassent la manifestation et les tracts ; en même temps, la chance que j’ai, c’est ce don pour créer — autant que je l’utilise au maximum pour aider les mouvements et y contribuer avec ma création. »…Voici qui ressemble bien à un de nos témoignages ! 

**** 3) – Qu’est-ce qui nous discrimine donc ? Nous fait voir nos mines ? Nous détache du fond ? Nous fait sortir de ce dont il faut sortir ? Nous fait distinguer ce qui nous distingue ? Nous classe, aussi, soit nous sépare et nous isole parfois ? Qu’est-ce qui nous différencie, enfin – soit crée la plus énorme des équivoques, les malentendus les plus gigantesques, les problématiques sans solutions. Quoi donc ? C’est de s’être égarés dans la folie de croire que les inégalités permettent l’expression de nos différences alors qu’elle nous accule à tous courir dans la même uniformité, faire les mêmes gestes et s’aveugler si identiquement sur le fait que ces buts ne soient jamais, en fait, concrétisés. Savourables et savourés…Que c’est une perpétuelle course en avant. Toujours à leur courir…après. Alors que ? Alors que l’égalité bénie permet l’expression d’absolument toutes les différences. Différences qui ne sont pas des inégalités, des supériorités ou des infériorités – juste des différences ! Différences non concurrentielles qui se juxtaposent dans une harmonie structurelle sans conflits. Oui ? Nous allons voir comment diverses mentalités, diverses sensibilités et des comportements divers ont abordés cette problématique. Le but demeure que rien ne puisse nous séparer de nous-mêmes (par les grandes confusions déclenchées par les dirigeants égarés c’est devenu essentiel !). Nous diviser contre soi. Y faufiler quelque chose à vendre qui nous désolidariserait. Bref, pour le moment, rien n’y parvient, rien n’arrive à rendre moins solide les solidarités envers nous-mêmes ! Renforçons donc nos forces…L'intelligence authentique est toujours radicale ! Va au fond des choses et des relations…

>>>> *** - Entretien entre Jean-Baptiste Vidalou (auteur de Être forêts - Habiter les territoires en lutte dont nous avions publié les bonnes feuilles ici et un entretien audio là) et Josep Rafanell i Orra (auteur de Fragmenter le monde dont nous avions publié les bonnes feuilles ici).

 

« Avant tout, je ne crois pas aux communautés fondées sur des idées politiques. Une communauté n’existe pas parce qu’on a des idées. On connaît la proverbiale toxicité de collectifs politiques. Et cette toxicité, il me semble, il faut aller la chercher dans le fait que les idées dans les collectifs politiques cessent d’être des idées conductrices de l’expérience pour devenir des signes d’identification. Je préfère penser qu’il n’y a que des communautés de pratiques. Et que les idées il faut aussi les pratiquer, voir où elles nous conduisent [[et parvenir à la sagesse d’aider à la conduite des conduites]]. On peut faire l’expérience d’une idée. Je préfère adopter ici la proposition pragmatiste de William James à propos des différents modes de connaissance : si une idée peut être directrice (nous guider) c’est parce qu’elle devient à un moment donné conductrice : elle nous mène d’un monde familier à un monde pas encore connu. Par des connaissances intermédiaires, ou « de proche en proche ». C’est ce qu’il appelle la vérification. La vérité n’est pas contenue dans une idée mais elle résulte du processus par lequel une idée nous conduit à une autre idée qui est elle-même une idée intermédiaire et ainsi de suite… La connaissance est ambulatoire. « L’idée ne saute pas d’un coup par-dessus l’abîme, elle opère seulement de proche en proche, de façon à jeter un pont qui le franchisse ». Cela, évidement, on ne le fait jamais seuls. De l’autre côté de l’abîme il y a des amis qui nous attendent. Penser, c’est une création de problèmes communs, des problèmes amis. C’est un acte de commensalité. Mais on n’est pas ami avec tout le monde. Il y a des ennemis de la communauté, des ennemis des problèmes amis [[vu les solutions universelles auxquels ils conduisent…]]. Il y a un monde tissé de signes d’identification, de représentations comme modes de séparation… Composer un monde commun est toujours l’affaire du gouvernement : un travail de réduction.

 

Entretien-avec-Josep-Rafanell-i-Orra

La question du territoire nous permet de rentrer dans une logique d’habitation, composée elle-même de cohabitations, de rapports d’hétérogénéité. Les luttes territoriales [[et les territoires de la vraie pensée sont l’objet des guerres les plus déloyales, les plus délaissées par les majorités, mais les plus vitales…pas un humain si la pensée pure lui est coupée !]] supposent la création de lieux contre des territoires administrés. Mais il y a aussi à travailler sur des dispositifs, sur des territoires existentiels [[des organisations communes de défenses ]] qui n’ont pas de coordonnées géographiques. Des formes de subjectivation qui affrontent les institutions qui ont depuis des siècles vectorisé nos expériences : celles de la maladie, de la folie, de la souffrance, de nos manières d’apprendre…On n’est pas forcément alors dans une dimension territoriale mais plutôt dans des logiques itinérantes qui créent des passages entre des mondes communs [[ c’est là qu’il faut dresser l’attention si nous entendons que « c’est déplacé ». C’est que, derrière, il y a un esprit fort qui aura déplacé les soi-disant certitudes et qu’il y a, soudain, plus de libertés pour tous. Ce qui devient essentiel dans un monde où trop d’humains font de l’acte sacré de penser une…unique pose d’étiquettes. Identifier ce serait penser. Nom mais, allez vous cacher, matons m’as-tu-vus !]].

La question du commun est promise à occuper une grande place dans la production intellectuelle à venir, ne serait-ce que parce que nous vivons un stade très avancé de désintégration « du » social [[sauf, pratiquement, par les cœurs si sociables, si faiseurs d’associété]]. Je vois actuellement au moins deux impasses qui nous guettent. Il s’agit des nouveaux projets de totalisation qui tournent autour de la gouvernementalité des multiplicités. D’un côté avec le concept des multitudes, de l’autre avec celui des acteurs-réseaux. D’une part une sorte de monétarisation de la multiplicité. La subsomption de la coopération dans une nouvelle économie. Elle semble reposer sur une conception de l’immanence absolue du communisme dans la production socialisée. Le commun est déjà là. Face aux processus d’extorsion du commun, il faut faire advenir son « pouvoir constituant » avec des nouvelles institutions. Il faudrait l’administration d’un nouveau compte monétaire de la coopération sociale, une nouvelle redistribution de la production sociale. On subsume la communauté dans un étrange appel à l’institution du commun. Cela ressemble furieusement au renouveau du vieux projet bolchévique : le conseil des soviets plus la cybernétique (mais sans l’insurrection : on s’y est trop cassé les dents). »

Il faudrait encore et encore compter. Mais y a-t-il quelque chose de plus sale que l’argent ? Toute la saveur du monde, n’est-elle pas étouffée dans l’immonde valeur monétaire des choses et des êtres ?...« Certains voudraient transmuer les vivants que nous sommes, de la naissance à la mort, en actifs productifs du communisme de l’économie. Production de quoi ? Il faudrait le demander aux propagandistes du revenu universel intégré à l’économie. Et puis, il y a un nouveau projet gouvernemental qui pointe du nez. Dans un sens, il est bien plus dangereux que cette extravagante monétarisation de la vie. Elle est plus en phase avec l’époque du désastre [[mais qui n’est jamais le nôtre – juste la fin du capitalisme libéral qui tarde trop ]] que nous vivons. Elle prend acte de la décomposition des contenants sociaux du pastoralisme étatique, tout comme de l’anéantissement en cours de nos contenants géo-biologiques. Il s’agit d’une gouvernementalité qui s’appuierait sur les « acteurs-réseau ». Elle nous inviterait à prendre place dans un Théâtre Mondial des Négociations pour ré-instituer… le Tout. Et qu’est-ce que cette négociation ? La composition des intérêts de tous les acteurs sous l’égide de Gaïa l’Irascible. Invitation à porter une attention scrupuleuse aux associations possibles, par exemple – vous en savez quelque chose dans les Cévennes – entre EDF, avec ses parcs d’éoliennes, et les naturalistes soucieux des populations d’oiseaux en plein effondrement. Tous réunis, dans le théâtre de la représentation, par une égale dignité épistémologique. »…Tous dignes d’être des objets des savoirs qui font savoir. Ce qui est mieux que d’être des indiens restreints à des réserves (avec le sens de privations de paroles sans réserves) – mais il est encore mieux de devenir sujets de nos propres savoirs. Rendus aussi transmissibles. En étant inséparables de nous !

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**** 4) – Mais encore ? Comme un petit tour substantiel des grandes options philosophiques, politiques, existentielles et économiques actuelles ? « Partagez-vous l’idée de Michel Drac voulant qu’il faut se « sortir » du système pour éviter d’être piégé ? Lucien Cerise – Oui et non. Attention à ne pas s’auto-piéger en croyant se libérer. Il faut au minimum avoir un pied dedans et un pied dehors [[il faut caresser l’entrisme et le spontané]]. En effet, la sortie du système conduit souvent à l’impuissance. Certes, il ne faut pas « penser » dans le cadre imposé par le système, mais il faut « agir » dans le cadre imposé par le système. Pourquoi ? Parce que le pouvoir est dans le système [[il n’est pas divin, il n’est pas une transcendance qui nous surpasse – il reste à ras de terre vraiment très…mesquin. Le courage est d’affronter en face que les pouvoirs soient surtout…sordides ]], le pouvoir est le système, et que le but est de prendre le pouvoir [[dans le sens de l’empêcher de pouvoir, le pouvoir !]], donc de prendre le système. Pour sécuriser sa position et nous empêcher de le renverser, le pouvoir en place essaye de nous expulser du système. Un stratagème qu’il a inventé est de nous faire croire que le pouvoir est en dehors du système. Il n’y a rien de plus faux et on le comprend en analysant les rapports de forces de façon purement tactique et réaliste. Tout est question de chiffres [[ d’où 2 options majeures : soit tout dé-chiffrer soit en devenir une chiffe molle !]]. La force-faible de l’ennemi est son capital économique. Impossible de rivaliser à ce niveau-là. En revanche, nous pouvons lui opposer le nombre démographique. À ce sujet, j’ai un slogan : « Face aux millions de dollars, il faut être des millions de gens. » Quand je vois les moyens déployés pour nous piéger, moyens illimités qui se comptent en fait en milliards de milliards d’euros ou de dollars, il m’apparaît donc évident que seule une organisation de masse et travaillant à l’intérieur du système est en mesure de rivaliser et de pouvoir s’opposer au pouvoir du capital. Le seul bouclier à opposer à l’oligarchie est donc le parti de masse [[ le mouvement c’est nettement plus décentralisé et ne nécessitant quasiment pas de leaders. Et le mouvement existe déjà qui nous rend tous très N.R.V.]]. C’est la foule qui nous protège quand on ne peut pas se payer les moyens individuels de la sécurité. Face au prédateur, certaines espèces animales opposent un troupeau compact. Ce côté grégaire et solidaire ne doit en aucun cas être méprisé car c’est un outil survivaliste très puissant. L’élitisme n’est pas pour les pauvres du point de vue tactique et stratégique. En effet, dès que je sors du système, je me retrouve seul ou en petits groupes faciles à écraser. Le prédateur s’en prend toujours aux individus isolés, qui sortent du troupeau et se retrouvent exposés. Évidemment, le troupeau doit être organisé intelligemment et de façon souveraine, c’est-à-dire par son avant-garde [[ préférons par ses avant-coureurs ou ses préCurseurs…]] et non par le prédateur lui-même, avançant derrière le masque de la victime ou du sauveur. L’organisation des masses dans des structures politiques anticapitalistes repose sur ce que les communistes appelaient « l’avant-garde du prolétariat ». La sortie du système est donc à proscrire même si dans certains cas elle est de bonne pédagogie car on apprend des choses. Parfois, elle est involontaire ou obligatoire, mais dans tous les cas elle ne permettra jamais de prendre le système. Se complaire dans une posture hors système conduit à se marginaliser soi-même, donc à se désarmer tout seul et à se livrer au pouvoir sur un plateau. En résumé, je pense qu’il faut infiltrer le système, c’est-à-dire faire carrière à l’intérieur du système, manipuler le capital mais tout en conservant un projet alternatif sur le plan idéologique. »…ceci est un point de vue que nous avons rendu plus clair. Puisque ce n’est pas critiquer dans le vide mais répondre dans le plein qui compte. La réponse à la bonne taille reste de devenir complètement inséparables de nous !

L'ingénierie-sociale-décortiquee-par-Lucien-Cerise

 

H – Outre l’ingénierie sociale et la gouvernance par le chaos abordé avec Michel Drac, quelles autres techniques de gouvernance nos élites utilisent-elles ? LC – Je vois deux autres techniques, qui marchent le plus souvent ensemble mais pas toujours : la discrimination positive et l’israélo-formation, c’est-à-dire le façonnage du monde sur le modèle israélien. La discrimination positive consiste à accorder plus de droits aux minorités qu’à la majorité, ce qui permet d’instaurer une vraie dictature d’apartheid sous prétexte de réparation morale. L’israélo-formation, soit le façonnage d’un pays sur le modèle israélien, consiste pour le gouvernement à entretenir une « menace terroriste » de diverses façons, notamment au moyen d’attentats sous faux drapeau commis directement par les services d’action clandestine de l’État. Cet usage politique du terrorisme est nommé également « stratégie de la tension » quand il est rapporté à l’OTAN [[en acte actuellement : l’Otan restant l’organisation des moyens les plus grossiers et stupidement répétitifs…]]. En France, nous sommes rentrés de plein pied dans cette israélo-formation avec les deux séries d’attentats de 2015 et les déclarations du premier ministre Manuel Valls (« lié de manière éternelle à Israël » selon ses termes), qui nous a assuré qu’il fallait s’habituer à vivre avec la « menace terroriste » – preuve qu’il souhaite vraiment qu’on y pense tout le temps [[donc que nous ne pensions pas à autre chose]] ! Or, cette « menace terroriste » qui permet de peser sur les décisions politiques est évidemment parfaitement sous contrôle puisqu’elle disparaît comme par miracle quand le gouvernement n’en a plus besoin, par exemple quand il organise des manifestations « Je suis Charlie » ou contre un projet de loi pour donner l’illusion que l’opposition est dans la rue [contre la loi Travail, par exemple].

L’israélo-formation, en d’autres termes le terrorisme d’État, est d’abord testée sur les Palestiniens et les Israéliens puis transposée en Amérique du Nord, en Europe et au monde entier comme le montre le documentaire The Lab de Yotam Feldman. Le complexe militaro-industriel israélien enregistre des bénéfices importants et n’a donc aucun intérêt à la paix, que ce soit sur son territoire ou au niveau mondial, d’autant plus qu’il se rend ainsi propriétaire des grands axes du système de surveillance occidental, fondé sur la traçabilité électronique et vidéo, le contrôle des entrées et des sorties avec des check-points partout et l’extraction de données (data mining) pour anticiper nos comportements. La « sécurité » de plusieurs aéroports concernés dans divers attentats islamistes était entre les mains de l’entreprise ICTS (International Consultant on Targeted Security), fondée en 1982 par des membres des services secrets israéliens [[et donc ?]]. Gouverner par le chaos, conformément à la doctrine Ordo ab Chao, consiste à plonger volontairement la société dans l’insécurité, à organiser ou à laisser faire des attentats, donc à orchestrer des tensions entre les composantes du système, ce qui revient à faire monter la méfiance entre les sous-ensembles de tel ensemble pour que ce dernier dysfonctionne et se disloque [[et méfiance « augmentée » pas contre qui reste derrière tout cela ? Qui, qui par sa position de surplomb, espère ne plus rester le centre des réflexions ?]]. À ce moment-là, quand on a créé le problème, on apporte la solution. Si l’on prend comme échelle d’observation le monde entier, cela donne le délire du « choc des civilisations », dont on voit l’application en France, où le pouvoir d’obédience judéo-maçonnique déploie de gros efforts pour lancer une guerre de basse intensité islamo-chrétienne. Tous les concepts de l’ingénierie sociale seront appliqués puisque ce sera un conflit triangulé, entretenu artificiellement mais simulant la spontanéité, fondé sur l’usurpation de l’identité de la victime permettant d’abuser de la confiance des chrétiens et des musulmans pour les dresser les uns contre les autres en bourreaux mutuels et avec comme hameçon la promesse d’une hégémonie identitaire conquise ou reconquise.

Les attentats que nous avons connus jusqu’à présent ne sont que des préparations. Ce chaos doit cependant rester contrôlé : la violence doit être omniprésente mais jamais trop déclarée, avec une ambiance de « menace terroriste » permanente mais qui n’empêche pas la Gay Pride de défiler dans les rues, comme à Tel-Aviv. Nous y sommes déjà en France et un peu partout en Occident, mais ce n’est pas encore assez. Les services spéciaux doivent donc organiser un événement encore plus violent que le 13 novembre 2015. Dans mes pires cauchemars, j’imagine une mise en scène du Mossad pour solidariser la population avec les juifs contre les musulmans : par exemple, une prise d’otages dans une école où les djihadistes décapiteraient les enfants juifs et chrétiens mais épargneraient les enfants musulmans. Les familles chrétiennes se rapprocheraient dans la douleur des familles juives et de la cause sioniste, et la haine envers les musulmans deviendrait telle qu’il faudrait militariser le territoire et surveiller la population encore plus pour éviter tout débordement, évidemment sans jamais envisager une seconde d’arrêter l’immigration musulmane en France, car « pas d’amalgames ». La prise en tenaille serait complète et le piège complètement refermé. Après un tel attentat, l’essentiel serait acquis : la population chrétienne serait définitivement arrimée au lobby sioniste et accepterait tout de sa part pour qu’il la protège des musulmans, mais n’oserait plus s’élever contre l’immigration par peur d’être accusée de « racisme et d’antisémitisme ». Ce sont effectivement ce genre d’esprits de perversions narcissiques complètes, pour qui l’autre ne compte jamais, qui ont tout intérêt (nous l’avons vu très monétaire) de nous diviser contre nous-mêmes, de nous scinder, de nous dualiser et de nous rendre séparables de nous-mêmes. Pas de bol, nous, cela nous a rendus très inséparables de nous ! Alors - ne reste que le dualisme du faux indiviDualisme, celui qui empêche notre subjectivité radicale, à…démettre ?

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>>>>> **** /// Être dualiste n’est pas de décrire les 2 côtés…comme ceci : la théorie ne sert à rien sans la pratique. Ou bien la pratique ne mène nulle part sans sa théorie. Puisque ? Cette manière de dire en groupant les 2 alternatives, inclut, accepte, reçoit à fond les 2 côtés. La totalité vibrante de l’unitaire. Rien n’est séparé. C’est donc bien le contraire du dualisme. Pourquoi donc diffamer la présentation exhaustive des 2 alternatives comme un dualisme ? Eh bien ceux/celles Qui peuvent se déguiser en n’importe quoi (même libertaire, punk ou rock) c’est exactement le même étriqué esprit bourgeois. Qui ? Qui VEUT que le monde d’inégalités, d‘injustices, de souffrances maximales…continue tel quel. En faisant semblant de le réformer, mais c’est afin de mieux le rendre pire ! Donc ? Très mal vu de présenter les 2 côtés…ensembles. Faut être d’un seul et ne jamais parler de l’autre dualité. Sauf pour la calomnier. Dire ce qui est ne plait pas à ceux/celles qui ne veulent que s’amuser. S’amuser à …n’importe quel prix. Oui s’amuser est très égoïste. Car c’est « m » qui amuse. Tu t’amuses « t », il et elles amusent « s ». Nous amusons nous sans eux. Vous amusez que…vous. Séparatisme, protectionnisme et anti-civilisation garantis !

 

Être joyeux ne sépare rien, c’est une puissance qui unit et rassénère …

 

Nous rassemble et nous ensemble

 

…………………..nous ensemblables hors de tous problèmes (ces vieilleries) !

 

…..……………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Inséparables d’eux-mêmes
les inséparés qui font vraiment tourner l’univers …

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Inséparables d’eux-mêmes
mots en perdition et déperdition…

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Inséparables d’eux-mêmes
Le vivre ensemble ailleurs, qu’est-ce que c’est difficile. – Et ici ? C’est hors débat, la surface des débats s’y rétrécit chaque jour, vous savez…

Le vivre ensemble ailleurs, qu’est-ce que c’est difficile. – Et ici ? C’est hors débat, la surface des débats s’y rétrécit chaque jour, vous savez…

Le contre soi

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Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes
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la valeur n'est pas toujours où ça brille de facilités...

la valeur n'est pas toujours où ça brille de facilités...

Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes
le sujet se prend pour objet d'analyse et de connaissance...s'auto-prend !

le sujet se prend pour objet d'analyse et de connaissance...s'auto-prend !

La réflexivité sociologique — c'est-à-dire un retour sur soi, son histoire, ses outils et ses relations avec les enquêtes — et alors ?

La réflexivité sociologique — c'est-à-dire un retour sur soi, son histoire, ses outils et ses relations avec les enquêtes — et alors ?

Au lieu de la vivre pleinement cette situation il faut se précipiter à en parler : est-ce vraiment si sage, si rationnel ? De quoi en condamner autrui ? Les commensalités et la convivialité…

Au lieu de la vivre pleinement cette situation il faut se précipiter à en parler : est-ce vraiment si sage, si rationnel ? De quoi en condamner autrui ? Les commensalités et la convivialité…

...le caillou dans la godasse.

...le caillou dans la godasse.

Le réflexe réflexif n’aboutit pas toujours aux meilleures conséquences

Le réflexe réflexif n’aboutit pas toujours aux meilleures conséquences

Inséparables d’eux-mêmes
la flexibilité du réflexible...

la flexibilité du réflexible...

Alain Damasio : "L'intelligence authentique est toujours radicale"

Alain Damasio : "L'intelligence authentique est toujours radicale"

Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes
Inséparables d’eux-mêmes

Le documentaire cité dans le texte : The Lab de Yotam Feldman

P comme Puissance - Abécédaire sur la zad de Notre-Dame-des-Landes

« La thèse, le penser par soi-même et le penser contre soi-même" par Philippe Corcuff

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